CSDHI – Au moins 1 000 manifestants, dont des partisans de l’OMPI, ont été arrêtés lors des manifestations d’août dernier en Iran, a annoncé le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), basé à Paris.
Selon l’agence de presse officielle IRNA, les manifestations anti-gouvernementales des iraniens qui en ont marre des difficultés économiques de leur pays, se sont étendues à 27 villes et 13 provinces, selon l’agence de presse officielle, IRNA, ce qui constitue le plus grand défi du régime iranien depuis les manifestations nationales de janvier.
Le CNRI a souligné que beaucoup de ceux qui ont été arrêtés lors du soulèvement de janvier dernier et qui ont été libérés sous caution ont de nouveau été arrêtés et condamnés à de longues peines de prison.
« La plupart des arrestations sont effectuées par des agents en civil criminels contrôlés par les pasdarans et le bureau de Khamenei. Ils participent aux manifestations et arrêtent les manifestants et les militants en les photographiant et en les filmant, et les retiennent loin des manifestations ou attaquent leurs maisons. Dans certaines villes, telles que Karaj, des agents en civil ont dirigé une partie de la population vers des ruelles étroites et des rues en scandant des slogans divergents et les ont arrêtés », a déclaré le CNRI.
« Un grand nombre de détenus sont transférés dans des refuges secrets et sont interrogés par des agents des pasdarans et sont sévèrement harcelés puis transférés dans des prisons officielles, comme Evine.
Beaucoup de personnes arrêtées à Karaj et à Téhéran ont été transférées au quartier 8 de la prison de Gohardasht. Personne n’a accès aux prisonniers et ne peut les contacter. Les gardiens de prison de ce quartier sont différents des autres gardiens et ne sont pas employés par l’organisation pénitentiaire iranienne. Les détenus sont emmenés en prison dès le départ, les yeux bandés afin de ne pas savoir où se trouve le service », a déclaré le CNRI.
Source : Les droits de l’homme en Iran