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Iran : Un poète fouetté pour « propagande contre le régime »

Last Updated: 27 décembre 2018By Tags: ,

mohammad hossein sodagar azerbaïjanais coups de fouet iranCSDHI – Un poète et satiriste de la province d’Azerbaïdjan en Iran a reçu 76 coups de fouet dimanche devant le tribunal de la ville de Khoy.

La 103ème chambre du tribunal pénal de Khoy avait condamné Mohammad Hossein Sodagar à recevoir 76 coups de fouet pour « propagande ».

Quatre jours avant que l’application du verdict, le bureau d’application des peines de la ville a contacté M. Sodagar, lui demandant de se rendre au tribunal.

Lorsque Sodagar a refusé de le faire, les forces de sécurité l’ont arrêté chez lui et l’ont amené au tribunal, où il a reçu 76 coups de fouet.

Par ailleurs, l’IRIB (La télévision officielle ) a annoncé le 4 décembre 2018 qu’un homme avait été fouetté en public dans le district de Zeberkhan. L’homme qui n’avait pas été identifié par les médias officiels avait été accusé de délits liés à la drogue.

Zeberkhan est un district de la commune de Nichapour, dans la province du Khorassan Razavi, dans le nord-est de l’Iran.

La torture et les châtiments cruels ont été institutionnalisées sous les mollahs. Hadi Sadeghi, du pouvoir judiciaire, cité par l’agence de presse ISNA le 30 mai 2018, a déclaré : « La punition physique est beaucoup plus efficace que l’emprisonnement et la peine de fouet est beaucoup plus efficace dans l’islam. Mais les organes de défense des droits humains n’en ont pas une bonne opinion.»

En vertu des lois du régime, au moins 148 délits sont passibles du fouet et 20 autres d’amputation. Des peines considérées comme des actes de torture par les défenseurs des droits humains et le droit international.

Dans son rapport du 18 janvier 2017, Amnesty International a déclaré : « En tant que partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), l’Iran est légalement tenu d’interdire la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Cependant, la loi iranienne continue d’autoriser les punitions corporelles interdites sur le plan international, notamment l’amputation, la lapidation et la flagellation, ainsi que des allégations les justifiant au nom de la protection de la morale religieuse ».

Source : Les droits de l’homme en Iran

 

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