CSDHI – La troisième journée de manifestations après un accident mortel à cause d’un bus du campus qui s’est dans le centre-ville de Téhéran a été violente le 31 décembre dernier. La police aurait tiré des gaz lacrymogènes et attaqué les manifestants.
Le bus transportait 30 étudiants sur une route montagneuse située sur le campus de recherche scientifique de l’Université islamique d’Azad, dans le nord-ouest de Téhéran, lorsqu’il est sorti de la route et a heurté une colonne de béton.
Des étudiants d’université ont manifesté pour la troisième journée consécutive dans les rues de Téhéran pour exiger que les responsables de l’accident mortel qui s’est produit la semaine dernière soient tenus pour responsables.
Une vidéo sur Twitter a montré des étudiants devant l’université de Téhéran scandant des slogans et demandant la démission du président du conseil d’administration de cette université, Ali Akbar Velayati, assistant du Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei.
Les élèves ont également scandé : « Ne craignez rien, nous sommes tous ensemble » et « Les menaces et la prison ne sont plus efficaces ».
Lors d’une grande manifestation organisée hier par les étudiants de l’Université des sciences et de la recherche d’Azad, une voiture qui selon les étudiants appartient au président de l’Université islamique Azad, Mohammad Mehdi Tehranchi, a été poussée violemment par les manifestants pour entrer dans l’université.
Pour tenter de calmer les étudiants en colère, le procureur général iranien s’est rendu au rassemblement d’étudiants le 1er janvier et s’est engagé à enquêter personnellement sur l’affaire et à punir les responsables, « s’ils étaient reconnus coupables ».
Dans une autre tentative, selon une vidéo publiée sur les médias sociaux, des étudiants ont déclaré que l’université était en train de redonner un coup de jeune son parc d’autobus délabrés pour les présenter au public comme des nouveaux autobus.
Ali Akbar Velayati, ancien ministre des Affaires étrangères et député, occupe actuellement 37 postes officiels, dont 23 postes dans les domaines de l’éducation et de la médecine, 9 postes politiques et 6 postes culturels. Il serait un proche du guide suprême iranien, Ali Khamenei, en tant que conseiller principal en matière de politique étrangère.
Source : Les Droits de l’homme en Iran