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Iran : Une jeune femme iranienne arrêtée pour « port incorrect du hijab » battue en prison

Last Updated: 01 mars 2019By Tags:

police moralité femmes voile iranCSDHI – Le site web du réseau des droits de l’homme du Kurdistan a rapporté que Zahra, âgée de 25 ans, avait été arrêtée dimanche dans une rue du centre de Khoy, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, car elle n’a pas respecté le hijab obligatoire.

Elle a ensuite été transférée en prison car elle s’est disputée avec le juge.

Mardi soir, à 22 heures, lorsque Zahra aidait une autre détenue avec son enfant, elle a d’abord été agressée verbalement par un gardien de prison parce qu’elle faisait trop de bruit et qu’elle « ne respectait pas les lumières éteintes ».

Après sa dispute avec le gardien, d’autres agents pénitentiaires sont intervenus et ont sévèrement battu Zahra. L’organisation de défense des droits de l’homme a déclaré que les coups étaient si violents que les vêtements de Zahra se sont déchirés et que sa prothèse de jambe prothétique s’est déplacée.

La jeune femme a ensuite été attachée à la rampe dans le couloir de la prison pendant cinq heures et n’a été détachée et autorisée à regagner sa chambre qu’après que d’autres détenues eurent supplié les gardiens de la libérer.

Le régime iranien est connu pour utiliser la violence à l’égard des femmes qui ne respectent pas le hijab obligatoire. L’année dernière, une vidéo a montré la police de la moralité féminine en train de frapper et traîner une jeune femme par terre parce qu’on apercevait ses cheveux sous son foulard.

Dans une autre partie de la vidéo, on voit une jeune fille allongée sur le sol du parc après avoir été battue alors que son amie criait qu’elle souffrait de problèmes cardiaques. Lorsque la jeune fille a dit à la policière qu’elle porterait plainte, on entend la policière lui dire : « Vous ne pouvez rien faire ».

Un responsable iranien a récemment déclaré que le fait d’autoriser les iraniens de jouir des libertés civiles, y compris le non-respect du hijab obligatoire de l’Etat, cela équivalait à la chute du régime.

Selon le procureur général de Téhéran, « l’ennemi tente de faire de la chasteté et du hijab un choix ».

« Ils ont donc incité certaines personnes à retirer leur hijab, en essayant de concrétiser leurs projets, mais ils ont été confrontés à l’approche décisive du système judiciaire et de la police », a ajouté Jafar Dolatabadi en janvier.

Source : Iran News Wire

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