CSDHI – Le chef de la police de Téhéran a annoncé que 280 soi-disant « fauteurs de troubles » avaient été arrêtés dans la capitale iranienne afin de créer un climat de peur avant le festival annuel de la Fête du feu.
Les Iraniens célèbrent « Chaharshanbe Suri », le dernier mardi (le soir) avant le nouvel an persan, le 21 mars. La fête du feu est un vestige de l’ancienne religion du zoroastrisme, où le feu représente la lumière ou la sagesse de Dieu. Lors de la célébration, on saute par-dessus des feux de joie et on allume des pétards.
Craignant que le festival, associé au feu, ne dégénère, les autorités iraniennes, en particulier les religieux, considèrent le festival comme un événement païen et encouragent la population à ne pas célébrer la fête et les services de sécurité arrêtent des centaines de personnes avant Chaharshanbe Suri pour avoir soi-disant vendu et acheté des pétards.
Selon l’agence de presse officielle ISNA, le chef de la police du Grand Téhéran a annoncé que les arrestations ont été effectuées lors de la sixième phase du « plan » de lutte contre les fauteurs de troubles.
Hossein Ashtari a également déclaré que sur les 280 personnes arrêtées, 38 ont été arrêtées pour avoir « distribué des objets immoraux et des pétards ».
« Nous nous rapprochons de Chaharshanbe Suri et l’un des objectifs de ce plan était s’occuper de ces personnes », a-t-il déclaré.
Il a également menacé le public contre des actions qu’il considérait comme « destructrices » lors du festival de la Fête du feu, ajoutant que leurs voitures seraient mises en fourrière jusqu’à la fin des 13 jours de vacances de Norouz.
Ashtari a déclaré que la police serait en alerte totale pour Chaharshanbe Suri.
Source : Iran News Wire