CSDHI – Les pasdarans (le Corps de la Garde révolutionnaire islamique ou IRGC) ont finalement été inscrit sur la liste des organisations terroristes étrangères (FTO) des États-Unis. Cette mesure, attendue depuis longtemps, a été bien accueillie par la majorité des Iraniens et des membres de la diaspora iranienne, car l’IRGC est l’outil utilisé par le régime pour écraser toute dissidence.
En fait, l’IRGC (ou les pasdarans) a été créé en 1979 par l’ancien Guide suprême, Ruhollah Khomeiny, pour protéger le régime en éliminant la résistance nationale et en exportant la révolution déformée à l’étranger. Les pasdarans et le ministère du renseignement et de la Sécurité (MOIS) feront tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer la survie du régime. Cela se voit facilement dans leur réponse aux manifestations de 2017/2018, selon Amnesty International, où 7 000 personnes ont été arrêtées et des dizaines de personnes ont été torturées à mort. Leurs meurtres ont été qualifiés de suicides par les gardiens de la prison de l’IRGC.
Et regardons quelques-unes des autres actions des pasdarans visant à préserver le régime en exportant le terrorisme :
• envoi de bombes au pèlerinage sacré de La Mecque en 1986
• combats en Syrie, en Irak, au Yémen et au Liban
• se munir d’armes de destruction massive telles que des armes nucléaires et chimiques
• bombardement de la caserne américaine à Beyrouth en 1983
• bombardement des ambassades des États-Unis à Nairobi (Kenya) et à Dar es Salaam (Tanzanie) en 1998
• bombardement des tours de Khobar en Arabie Saoudite en 1996
• Assassinats de plus de 600 militaires américains en Irak
Pas étonnant qu’ils aient été placés sur la liste FTO.
Mais le principal objectif des pasdarans dans tout cela est l’Organisation iranienne des Moudjahidine du peuple (OMPI / MEK), depuis le massacre des 30 000 prisonniers politiques en 1988 jusqu’aux assassinats perpétrés en Irak et dans des pays européens jusqu’aux attaques de missiles contre le siège de l’OMPI en Irak jusqu’en 2016, à la tentative d’attentat à la bombe contre l’OMPI en Albanie et en France l’année dernière.
De ce fait, il est clair que l’Europe devrait rejoindre les États-Unis en inscrivant sur sa liste noire, l’IRGC et le MOIS.
Reza Shafiee, membre de la commission des affaires étrangères du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a écrit : « Pour traiter avec le principal État parrain du terrorisme dans le monde, il faut une coopération des deux côtés de l’Atlantique. En abandonnant la politique d’apaisement et en reconnaissant le droit du peuple iranien de tenir tête au régime et à expulser les agents de l’IRGC, de la Force Qods et du MOIS des États-Unis et de l’Union européenne, le monde sera sans aucun doute un meilleur endroit ».
C’est la meilleure chance d’arrêter le CGRI car des sanctions supplémentaires nuiront à l’économie iranienne, qu’il contrôle en grande partie, et limiteront l’argent que le Régime peut donner à ses forces répressives.
Source : Stop au Fondamentalisme