CSDHI – Selon les autorités judiciaires de la ville, 25 hommes et femmes ont été arrêtés au cours d’une fête mixte, près de la ville de Gorgan, dans le nord de l’Iran, dans la province du Golestan.
Reza Seyed Hosseini, chef du département de la justice de la province du Golestan, a déclaré : « 25 hommes et femmes ont été arrêtés, le 19 avril, lors d’une fête mixte, alors qu’ils n’avaient pas les vêtements appropriés et avaient consommé de l’alcool ».
« Des dizaines de litres d’alcool fait maison et plusieurs bouteilles de marques d’alcool étranger ont été découverts dans la villa », a ajouté Seyed Hosseini.
Les irruptions de la police dans les fêtes sont monnaie courante en Iran
En particulier depuis ces trois dernières années, après que le Guide suprême du régime, Ali Khamenei, ait mis en garde contre les « dommages sociaux », même les fêtes familiales, y compris les mariages et les anniversaires, ne sont pas à l’abri des intrusions de la police et des forces de sécurité.
Le 22 janvier 2019, dans une affaire très récente, au moins 72 personnes ont été arrêtées lors d’une fête mixte à Sari, dans la capitale de la province de Mazandaran.
L’agence de presse officielle ILNA, citant Younes Hosseini, a déclaré que les jeunes fêtards avaient été arrêtés alors qu’ils buvaient des boissons alcoolisées et dansaient.
Également en août 2018, au moins 40 jeunes ont été arrêtés lors d’une soirée mixte à Birjand, dans la capitale de la province du Khorasan du Sud.
Depuis le début de 2019, plus de 97 personnes ont été arrêtées pour avoir assisté à des soirées privées en Iran.
Les Iraniens voient dans ces mesures une atteinte à leur vie privée, en particulier lorsque la police s’immisce dans les cérémonies de mariage ou dans des fêtes dans des bâtiments privés.
Source : Les droits de l’homme en Iran
