CSDHI – L’économie iranienne est sur le point de s’effondrer complètement à cause de la combinaison des sanctions américaines et de la corruption généralisée des responsables du régime.
Les exportations de condensat de gaz proches de zéro
Selon le porte-parole de l’Association iranienne des exportateurs de pétrole, de gaz et de produits pétrochimiques (OPEX), les exportations iraniennes de plus de 17 millions de tonnes de condensats de gaz, d’une valeur de 6.35 milliards d’euros en 2017, ont considérablement diminué et ont presque atteint le seuil zéro.
Le condensat de gaz est un type de pétrole brut coûteux et léger produit à partir de champs gaziers spécifiques.
La production de condensat de gaz de l’Iran, en particulier du gisement de South Pars, est d’environ 650 000 barils par jour, dont 400 000 à 450 000 barils sont consommés en interne. Selon les statistiques douanières, les exportations iraniennes de condensat de gaz ont diminué de 45 % et sont passées à moins de 9,5 millions de tonnes l’année dernière.
Le porte-parole d’OPEX, Hamid Hosseini, a déclaré que l’Iran produisait actuellement entre 150 000 et 200 000 barils de gaz de condensat excédentaire par jour et que rien n’était exporté. Contrairement aux productions de champs pétrolifères, l’Iran ne peut pas arrêter la production de condensat de gaz, car il devrait également arrêter la production de gaz.
Les Iraniens perdent 43 % de leur pouvoir d’achat
Selon le Centre iranien des statistiques, le taux d’inflation sur 12 mois se terminant en septembre a atteint 42,7 %, ce qui indique que le pouvoir d’achat moyen des Iraniens ordinaires a diminué de 43 % au cours des 12 derniers mois.
Les chiffres de l’inflation annoncés par le Centre des statistiques iranien au cours de l’année écoulée sont supérieurs de 3 % aux prévisions du FMI.
Le Centre des statistiques de l’Iran a également annoncé un taux d’inflation annuel de 150 % pour les produits importés.
En mars, le FMI avait prédit que l’économie iranienne diminuerait de 6 % cette année, ajoutant que l’inflation pourrait atteindre 40 %.
Le 23 août, le président du régime iranien, Hassan Rohani, a affirmé que l’inflation avait diminué et que le taux de chômage en Iran avait diminué.
Et tout ceci tandis que les conditions de vie et le bien-être économique des Iraniens ordinaires s’aggravent.
Les effets du ralentissement économique deviennent de plus en plus évidents dans tous les aspects de l’économie iranienne. Ces effets sont si tangibles qu’ils ne peuvent plus être polis, censurés ou enrobés de sucre par des gens comme Rohani. Les horribles réalités de l’économie iranienne sont maintenant reconnues par la plupart des responsables du régime dans leurs discours au parlement et dans les médias officiels.
La corruption
L’économie iranienne est entâchée par une corruption généralisée, des détournements de fonds, des prix élevés et un effondrement de la valeur de la monnaie iranienne. La majorité de l’économie iranienne, quels que soient sa taille et sa capacité, est sous le contrôle du Guide suprême de l’Iran, le tout-puissant Ali Khamenei et du Corps des gardiens de la révolution (les pasdarans), par l’intermédiaire de leurs sociétés affiliées.
Selon l’ambassade américaine à Bagdad, Khamenei possède des actifs d’une valeur estimée à 181 milliards d’euros.
Par conséquent, les moyens de subsistance des Iraniens ordinaires sont directement liés et au service de Khamenei et du monopole des pasdarans.
Ajoutez à cela l’exportation constante de capitaux iraniens par les élites du régime et l’impression de devises non garanties par le régime, et vous obtiendrez les ingrédients d’un effondrement économique total.
Source : Iran News Wire
