CSDHI – Au moins 20 travailleurs iraniens ont perdu la vie en une semaine à cause des dangereuses conditions de travail, selon des informations parues récemment dans les médias.
Jeudi 17 octobre, quatre travailleurs sont décédés faute de moyens de sécurité et de matériel minimum, les plus élémentaires, dans plusieurs lieux de travail différents à Rasht (dans le nord de l’Iran), Tubas (nord-est de l’Iran) et Chadegan (centre de l’Iran). On ne sait pas comment ils sont morts.
Vendredi 11 octobre, huit travailleurs sont morts des suites d’accidents de travail à Torbat Heydarieh (nord-est de l’Iran), Bukan (nord-ouest de l’Iran), Qazvin (ouest de l’Iran), Lowshan (nord de l’Iran) et Anbar-Abad (sud de l’Iran). On ignore également comment ils sont morts.
Le même jour à Anbar-Abad, à 260 km au sud de Kerman, l’agence de presse officielle IRNA a annoncé que deux travailleurs avaient été électrocutés dans un puits d’eau.
Le jeudi 10 octobre, un mineur est décédé à Goji, Zaveh, lorsque la mine de chromite dans laquelle il travaillait s’est effondrée. Selon l’agence de presse officielle Rokna, le même jour, deux travailleurs sont morts par suffocation à Pachenar (Qazvin) en raison de l’émission de gaz toxiques, après qu’un trou pour des conduites sanitaires ait été excavé de manière non professionnelle et dangereuse.
L’agence de presse officielle ILNA a rapporté que le 10 octobre également, un jeune agriculteur est mort à Doukchi – Bukan – lorsque son tracteur s’est renversé et deux travailleurs sont morts par asphyxie dans un puits creusé à 10 mètres sous terre à Lowshan, dans la province de Gilan.
Bien entendu, ces incidents ne sont qu’un petit échantillon des tragédies causées par l’absence d’outils et d’équipements de sécurité minimum sur les lieux de travail. Le nombre réel est beaucoup plus élevé, mais les médias officiels ne signaleront pas ceux qui ne correspondent pas à la version soutenue par la faction du régime et celui-ci les cache autant qu’il le peut.
Le régime iranien se classe au 102ème rang mondial en ce qui concerne le respect des procédures de sécurité, principalement parce que les mollahs ne voudraient pas que la survie de leurs travailleurs nuise aux profits des entreprises. Ce n’est là qu’un autre exemple de l’exploitation des travailleurs en Iran.
Le Comité du travail du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a écrit qu’il exprimait sa « solidarité avec les familles des victimes » et a exhorté tous les syndicats, unions syndicales et militants des droits du travail à « condamner les politiques anti-ouvrières du fascisme religieux au pouvoir » en Iran et à soutenir les droits des travailleurs iraniens » dans un document du 21 octobre.
Source : Stop au Fondamentalisme