CSDHI – « Le peuple iranien aime la liberté, il n’a pas d’autre recours que la résistance. Le peuple iranien est opprimé, il n’a pas d’autre recours que la révolte », a déclaré Jean-François Legaret, maire de Paris 1er le 2 décembre au Trocadéro.
Il s’adressait à des Iraniens qui manifestaient en soutien au soulèvement en Iran et qui condamnait la répression sanglante qui a fait un millier de morts, 4000 blessés et 12.000 arrestations.
« Pendant deux semaines, a poursuivi Jean-François Legaret, dans de très grandes villes de 31 provinces, le peuple iranien s’est insurgé. Il a été sauvagement réprimé. Le nombre des victimes augmente de jour en jour. Près de 12.000 personnes arrêtées. Nous avons évidemment les plus grandes inquiétudes à l’égard des personnes détenues qui sont menacées elles aussi de mort, sans jugement, sans aucune garantie.
Voilà la situation qui nous mobilise avec tous les élus membres du Comité des maires pour un Iran démocratique, qui a toujours été là, qui a toujours été solidaire, qui a toujours été présent à vos côtés, pour soutenir la Résistance iranienne.
Pas de négociations avec des assassins
Aujourd’hui les masques sont tombés. Non, le président Rohani n’est pas un modéré. Non on ne peut pas continuer à négocier avec un gouvernement meurtrier, barbare qui a assassiné des manifestants qui ont droit à la liberté.
C’est la raison pour laquelle le seul recours, ce que nous demandons depuis longtemps avec Maryam Radjavi, c’est une enquête internationale. Le premier devoir des nations est de dire la vérité, de dire quelle est l’étendue de ce massacre, quel est le nombre de victimes, quel est le nombre de détenus.
Il faut que cette enquête internationale aille jusqu’au bout. Il y a une justice internationale sous l’égide de l’ONU. La justice doit être rendue et ceux qui se sont rendus coupables de crimes contre l’humanité, doivent être punis. C’est le devoir des nations, c’est le devoir du gouvernement de la France et des élus français, de demander que cette enquête internationale soit conduite sous l’égide de l’ONU et que justice soit faite.