CSDHI – Le site Internet de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK), Jeudi 26 décembre, le régime des mollahs a lancé une « campagne de répression massive dans tout le pays alors que les Iraniens organisent des cérémonies pour les civils tués par les forces de sécurité du régime » en novembre dernier lors des manifestations nationales.
Le site Internet de l’OMPI a également indiqué qu’ « Internet est très perturbé en Iran et un certain nombre de provinces du sud, de l’ouest et du centre du pays signalent que l’accès à Internet est en panne ou fonctionne très lentement ».
Les forces de sécurité du régime ont également arrêté un grand nombre de membres des familles des martyrs de la manifestation nationale de novembre 2019, des jeunes et des prisonniers récemment libérés.
Les autorités du régime tentent d’empêcher de telles cérémonies pour les martyrs des protestations nationales de novembre.
Le site Internet de l’OMPI a également mentionné que les « Gardiens de la révolution (les pasdarans) ont placé les unités en état d’alerte totale, le 26 décembre, alors que les Iraniens à travers le pays organisent des cérémonies pour les civils tués par les forces de sécurité du régime lors du soulèvement de novembre. Selon des informations, les pasdarans ont donné des ordres et des instructions mettant toutes les unités en état d’alerte. Ces unités doivent effectuer des patrouilles et des défilés à 9 heures et 14 heures, heure locale, jeudi, équipées d’un équipement anti-émeute complet pour susciter autant de crainte que possible parmi les habitants. »
L’objectif des pasdarans étaient de créer un climat de peur afin d’empêcher d’éventuelles manifestations populaires, jeudi. Les ordres et les instructions étaient destinés à mettre en place des points de contrôle et des patrouilles spéciales dans toutes les villes et villages. Le commandement des pasdarans avait également donné des ordres précis aux unités de protéger les stations de télévision et de radio d’État du régime, et des unités de protection devaient être stationnées à l’intérieur et autour de divers sites militaires.
Le régime iranien est extrêmement préoccupé par d’éventuelles manifestations, car des cérémonies étaient prévues le 26 décembre 2019 pour marquer le 40e jour après que de nombreux civils aient été tués par le régime des mollahs lors des manifestations nationales de novembre 2019.
« Les noms de 601 martyrs du soulèvement national ont été publiés – Le crime contre l’humanité, commencé par le soulèvement de novembre, se poursuit avec des arrestations arbitraires, la torture des prisonniers, le maintien des familles dans l’ignorance du sort de leurs enfants », a tweeté Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance d’Iran (CNRI).
« Selon des rapports populaires, Internet 4G dans cinq provinces est hors service depuis jeudi matin. Il semble que ces restrictions d’Internet soient imposées pour répondre aux appels à des rassemblements le 26 décembre », a écrit le site Web officiel, Khabar Fori.
Le principal mouvement d’opposition iranien, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK), a dévoilé les noms de 43 autres martyrs des manifestations nationales de novembre 2019, les 24 et 25 décembre 2019.
Les manifestations nationales de 2019 :
• Des milliers de personnes ont participé aux manifestations en Iran.
• Les manifestants ont exigé un « changement de régime » et le renversement du Guide suprême Ali Khamenei
• Le mouvement d’opposition iranien, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), ou Moudjahidin-e-Khalq (MEK), était à l’origine de la plupart des manifestations.
• Selon l’OMPI/MEK, le nombre de victimes qui ont été identifiées jusqu’à présent est de 601.
• Le nombre de martyrs des manifestations à l’échelle nationale dépasse les 1 500. Plusieurs enfants et mineurs font partie des victimes.
• Un grand nombre de femmes et de jeunes filles font partie des personnes tuées et arrêtées lors du soulèvement de novembre 2019.
• Les manifestations en Iran se sont déroulées dans plus de 100 zones de la capitale Téhéran.
• Les manifestations ont également eu lieu dans 27 provinces.
• Selon Rahmani Fazli, ministre de l’Intérieur du régime, les manifestants ont détruit au moins 50 centres de police et de l’armée, 140 centres gouvernementaux, 183 véhicules de police, neuf séminaires, 731 banques affiliées à l’État et 70 stations-service.
Source : Stop au Fondamentalisme
