Selon des informations venant des prisons d'Evine à Téhéran et de Gohardacht à Karadj dans le centre de l'Iran, une vague d'arrestation massive a causé une vive dégradation des conditions de vie des prisonniers, particulièrement dans les sections féminines où l'on compte 15 détenues au lieu de 10 par cellule.
La section 209 d'Evine est pleine de prisonniers arrêtés de manière arbitraire, a reporté l'agence de presse Iran-Khabar le 31 décembre.
De plus, malgré le froid mordant de l'hiver, les autorités carcérales n'ont pris aucune mesure de chauffage.