CSDHI – Les informations officielles concernant l’épidémie du coronavirus en Iran confirment qu’il a jusqu’à présent coûté la vie à huit personnes et infecté des centaines d’autres.
Le vice-ministre de la santé, Kiyanoush Jahanpour, a déclaré, dimanche 23 février, que 15 nouveaux cas d’infection par le cornavirus avaient été confirmés, dont sept à Qom, quatre à Téhéran, deux à Gilan, un à Markazi et un dans les provinces de Mazandaran, a rapporté l’agence de presse IRNA.
Les autorités iraniennes ont ordonné la fermeture des écoles, des universités et d’autres centres éducatifs dans 14 provinces du pays depuis dimanche, selon la télévision officielle.
Il s’agit de Qom, Markazi, Gilan, Ardabil, Kermanshah, Qazvin, Zanjan, Mazandaran, Golestan, Hamedan, Alborz, Semnan, le Kurdistan et la capitale, Téhéran.
Les informations locales indiquent que le nombre de morts est supérieur au chiffre annoncé par le régime.
La plupart des personnes touchées par le COVID-19 en Iran sont des habitants de Qom ou ont visité Qom ces derniers jours et semaines. Les habitants de Qom disent que les voyages réguliers en Chine, y compris les déplacements sans restriction des religieux chinois et des étudiants en théologie engagés par le régime, sont une des causes principales de la propagation du virus.
Les vols de Mahan Air, propriété des pasdarans, se poursuivent vers la Chine. Eqtesad Online a publié un document pour prouver que les vols étaient réguliers.
Les autorités iraniennes n’ont pas désigné de centres médicaux spécifiques dans les villes et les provinces auxquels les gens pourraient se référer s’ils étaient suspectés d’avoir contracté le virus.
Les informations de plusieurs hôpitaux en Iran indiquent que les patients sont détenus dans des conditions insalubres et dans des hôpitaux équipés. Le personnel médical ne dispose pas de l’équipement nécessaire pour faire face au virus.
Selon un médecin de Gilan, « de nombreux patients sont hospitalisés à l’hôpital Razi de Rasht avec des problèmes respiratoires et des symptômes de coronavirus. Mais la réalité est qu’ils n’ont pas été diagnostiqués avec le Corona car il n’y a pas de kits de diagnostic à Gilan et les tests doivent être envoyés à l’Institut Pasteur à Téhéran. »
Des témoins locaux ont également constaté que le personnel de l’hôpital Baharlu de Téhéran a également été infecté à l’hôpital.
À l’hôpital Massih Daneshvari de Téhéran, le service des patients atteints de tuberculose a été évacué pour s’occuper des patients atteints de coronavirus. L’hôpital n’a pas été mis en quarantaine.
L’hôpital de Bou-Ali est dans la même situation que Téhéran.
Il n’y a pas d’isolement à l’hôpital Kamkar de Qom et aucun avertissement.
Au moment de l’apparition de ce virus en Chine, l’Iran a envoyé trois millions de masques en Chine. Aujourd’hui, les Iraniens qui se rendent dans les pharmacies pour acheter des masques, sont confrontés à une pénurie. Les masques existants sont vendus à des prix très élevés. Les centres médicaux en Iran n’offrent aucune solution pratique et adaptée pour faire face au virus.
Au lieu de prendre les mesures nécessaires, le régime a lancé une vaste campagne de dissimulation. Les responsables ont nié avec véhémence les cas de COVID-19 en Iran avant le 19 février, même si les informations locales indiquaient que de nombreuses personnes étaient infectées. Lorsque le régime a signalé les deux premiers cas, les informations recueillies indiquaient qu’ils n’avaient testé personne pour le virus avant ces cas.
Source : Iran HRM