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Comment l’Iran procède pour réduire le bilan de morts par coronavirus

07 mars 2020
in Répression
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chauffeur de bus iran
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chauffeur de bus iranCSDHI – Un chauffeur de bus portant un masque de protection pour éviter de contracter le coronavirus, alors qu’il conduit le bus à Téhéran, Iran, le 25 février 2020.

Radio Farda a appris d’une source très étroitement associée à « l’Iran’s Coronavirus Combat Taskforce » que le bilan officiel des décès ne couvre que les décès confirmés par les médecins légistes, et non le décompte rapporté par les hôpitaux du pays. Le bilan des morts est beaucoup plus élevé, « au moins deux fois plus élevé, voire plus » selon la source.

« L’écart entre les chiffres officiels annoncés par le ministère de la santé et les vrais chiffres réside dans le fait que le ministère de la santé annonce le bilan des morts sur la base des certificats de décès délivrés par les médecins légistes », a expliqué la source qui est un expert en santé étroitement impliqué dans « National Coronavirus Combat Taskforce », à Radio Farda, vendredi 6 mars 2020.

L’expert qui ne peut être nommé pour sa sécurité a expliqué que les certificats de décès sont délivrés par les médecins légistes et que le ministère de la santé ne peut annoncer que le décompte des certificats de décès qu’ils délivrent, et non de ses propres données.

« Les hôpitaux et les médecins indiquent la cause du décès sur leurs comptes-rendus mais un médecin légiste nommé par le pouvoir judiciaire doit examiner chaque corps. La cause du décès qui apparaît sur le certificat de décès officiel reflète son point de vue, pas ce que l’hôpital a annoncé », a-t-il déclaré et il a ajouté que les médecins légistes, dans de nombreux cas, inscrivaient « une insuffisance respiratoire, une pneumonie ou une grippe » sur les certificats de décès afin de réduire le nombre de décès dus aux coronavirus.

Selon cet expert et d’autres sources bien informées, les médecins légistes n’ont eu que le temps d’examiner certains des corps dans les morgues. « Alors que le nombre de décès par coronavirus augmentait, les corps ont commencé à s’accumuler dans les morgues en attendant d’être examinés, c’est pourquoi les chiffres officiels ne reflètent pas la réalité de la situation qui est vraiment grave », a déclaré la source à Radio Farda.

Vendredi, le porte-parole du ministère iranien de la santé a déclaré que le nombre de décès dus au coronavirus (COVID-19) est maintenant passé à 124, mais un simple regard sur le nombre de personnalités dont le décès dû au coronavirus a été confirmé rend le bilan officiel très douteux pour tout observateur.

Parmi les morts figurent plusieurs représentants du gouvernement, des législateurs, des religieux, des membres des Gardiens de la révolution (pasdarans) et du personnel médical ainsi que des artistes et une athlète féminine. De nombreuses autres personnalités publiques ont déclaré avoir été testées positives.

Le nombre de morts parmi les gens ordinaires doit être plusieurs fois supérieur à ce que les autorités ont admis si le virus mortel a pu se propager aussi rapidement parmi les hauts fonctionnaires qui ont le meilleur accès aux soins médicaux et à l’hygiène.

Les 31 provinces d’Iran ont maintenant toutes signalé des cas de coronavirus, mais le nombre de décès dans chaque province n’est pas annoncé. L’annonce faite par le ministère de la santé jeudi a également exclu le nombre de décès dans les provinces de Téhéran, Qom et Gilan, les trois points chauds de l’épidémie de coronavirus dans le pays. Le nombre de cas confirmés dans ces provinces jeudi s’élevait respectivement à 1043, 253 et 218.

Des corps se sont également entassés dans des morgues. Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, qui a été prise le 2 mars, montre l’intérieur de la morgue du cimetière Behesht-e Masoumeh à Qom. Un législateur de Qom a déclaré la semaine dernière qu’il avait « des chiffres horribles des cimetières » de sa circonscription. La ville religieuse de Qom était l’épicentre de l’épidémie où les deux premiers décès dus à des coronavirus ont été signalés le 19 février.

Dans la vidéo, on voit des dizaines de cadavres dans des sacs mortuaires noirs et des boîtes en bois sur le sol de plusieurs pièces. L’une de ces boîtes, selon le narrateur de la vidéo, contient le corps d’un important religieux, l’Ayatollah Seyyed Hadi Khosroshahi, et le nom est clairement visible sur la boîte.

Selon le narrateur, le corps de Khosroshahi attend depuis plusieurs jours d’être préparé pour l’enterrement. Khosroshahi, un ancien envoyé iranien au Vatican, a été l’un des premiers religieux à décéder d’un coronavirus, le 27 février, ce qui correspond à ce que dit la vidéo.

La vidéo et ce que dit le narrateur semblent encore plus crédibles car selon le procureur adjoint de Qom, il a été arrêté le lendemain du partage de la vidéo sur les médias sociaux. Le responsable judiciaire a déclaré qu’il avait publié la vidéo « sans autorisation » mais n’a pas nié le contenu.

D’autres vidéos sur les médias sociaux montrent des bulldozers en train de creuser des fosses communes dans les cimetières de plusieurs villes iraniennes, dont la province de Gilan, où la propagation de l’épidémie est devenue un grave sujet de préoccupation. A Qom et des corps enterrés dans des rangées de tombes nouvellement creusées par des personnes portant des combinaisons de protection spéciales.

Les résultats d’une recherche publiée par un groupe de scientifiques et de médecins de l’Université de Toronto le 24 février dernier ont estimé que sur la base des cas de coronavirus voyageant d’Iran vers d’autres pays, il était statistiquement possible que 18 000 personnes soient infectées dans le pays.

La recherche était basée sur le volume de voyages de l’Iran vers d’autres pays et les cas avérés de personnes infectées arrivant dans d’autres pays, comme le Liban et le Canada à ce jour. Le dernier nombre de personnes infectées par le virus annoncé par le ministère iranien de la Santé le 6 mars était de 4747.

Source : Radio Farda

Tags: coronavirus
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