CSDHI – Selon des informations provenant des médias iraniens et d’autres ressources en matière de droits humains, les peines de mort de 20 détenus dans diverses prisons ont été mises en oeuvre en février 2020.
1. Exécutions
Toutes ces exécutions ont eu lieu en prison et tous les prisonniers exécutés étaient des hommes. Selon les informations, les personnes exécutées avaient entre 22 et 50 ans, le plus grand nombre d’exécutions ayant eu lieu dans la prison de Gohardasht et la prison centrale de Zahedan.
D’autres exécutions ont eu lieu dans les prisons centrales de Boroujerd, Dizelabad de Kermanshah, Langrood Qom, Ghezel Hesar, Adelabad de Chiraz, Dastgerd et Shirvan d’Ispahan. Les personnes accusées ont été accusées de meurtre et de trafic de drogue.
2. Arrestations
En février 2020, 792 personnes ont été arrêtées sous différents titres. En raison des obscurcissements et des mensonges du régime, les statistiques réelles peuvent être beaucoup plus élevées.
Arrestations arbitraires
Quelques 680 personnes ont été arrêtées sous prétexte de chasse illégale, d’activités sociales sur Telegram et Instagram, et de lieux où garçons et filles organisaient des fêtes mixtes (ce qui est interdit en Iran et considéré comme un délit social et moral).
Arrestations politiques
Quelques 81 personnes ont été arrêtées sous le prétexte de protester contre le processus électoral, d’inciter les gens à ne pas participer aux élections, d’appliquer des peines de prison, de coopérer avec des partis kurdes, des étudiants de différentes universités qui ont été arrêtés et libérés sous caution lors du soulèvement de novembre 2019 et des manifestations de janvier 2020 ; de participer aux manifestations d’étudiants, au cours des derniers mois pour avoir participé à des manifestations ouvrières, et de réaliser un film qui insultait le président Hassan Rouhani.
Arrestation sociale
Quelques 31 personnes ont été arrêtées en tant que fraudeurs, courtiers et la direction générale de l’enregistrement des sociétés et institutions non commerciales et recevant des pots-de-vin.
3. Torture
Au cours de ce mois, selon les informations, les détenus du soulèvement de novembre 2019 ont été soumis à des tortures physiques et psychologiques dans différentes prisons. Les noms spécifiques ne sont pas mentionnés dans les nouvelles. En outre, il y a eu des informations sur la torture physique de quatre détenus et la torture mentale de quatre autres.
Flagellation
Ce mois-ci, la nouvelle de la flagellation de cinq touristes en voyage d’affaires à Tabas a été publiée. En revanche, les agences de presse ont indiqué que des condamnations au fouet avaient été prononcées contre des prisonniers, mais aucune nouvelle de flagellation n’avait été annoncée.
4. Meurtre arbitraire
En février 2020, cinq Koulbars (porteurs transfrontaliers) ont été tués par les gardes-frontières iraniens et les forces de l’ordre.
Trois prisonniers en raison de la pression écrasante exercée sur les prisonniers dans diverses prisons se sont suicidés et ils ont malheureusement perdu la vie. Un prisonnier a également tenté de se suicider mais il a été secouru par ses codétenus. Un prisonnier a été tué en frappant les gardiens de la prison. Une dizaine de détenus dans diverses prisons ont perdu la vie à cause de l’infection du coronavirus.
Source : INU
