CSDHI – Un médecin iranien de la ville de Gorgan, dans le nord du pays, a déclaré que le pays était confronté à une « catastrophe humanitaire » dans sa gestion de la crise du coronavirus.
Le régime iranien a annoncé que le COVID-19 avait fait 354 morts dans le pays et a estimé le nombre d’infections à 9 000.
Mais des sources affiliées au Conseil National de la Résistance iranienne ont déclaré que le nombre de morts dépassait le chiffre de 3 300 et que 160 villes étaient touchées.
Selon un fichier audio de la voix enregistrée d’un médecin de l’hôpital Sayad Shirazi, au moins 20 à 30 patients sont morts chaque jour dans ce seul hôpital.
Le résumé traduit du fichier audio, qui est une conversation entre le médecin et son ami, se trouve ci-dessous :
« Nous allons vers une catastrophe humaine. Le nombre de décès est horrible ; 20 à 30 par jour. La morgue n’a plus de place. Les conditions sont catastrophiques et c’est plus que la guerre (les victimes). »
On ne sait pas exactement ce que le ministère (de la santé) prévoit de faire… Seuls les chanceux s’en remettent. Au cours de cette semaine, j’ai vu plus d’un millier de patients du COVID-19. J’ai vu leurs tests. Je ne sais pas ce qui se passe. Une personne de 35 ans arrive et reçoit le traitement le plus fort mais meurt 72 heures après, sans avoir eu de problèmes de santé antérieurs.
A cause de l’idiotie du système qui n’a pas pris la question au sérieux, nous sommes au bord d’une catastrophe humaine.
Mashhad, dans le nord-est de l’Iran, connaît les mêmes conditions. L’hôpital Shariati est plein, et ils ont ouvert l’imam Reza 2. Ils parlent d’allouer l’ensemble du système de santé au corona. Toutes les chirurgies ont été annulées et les chirurgiens voient des patients COVID-19. Parce que nous n’avons personne d’autre. Les résidents en psychologie de première année voient même des patients touchés par le coronavirus.
Si vous recevez un patient atteint du COVID-19, vous aurez de la chance de rester en vie car les hôpitaux n’ont pas d’installations.
Les conditions sont bien pires que vous ne le pensez. La nuit dernière, nous avons eu 17 morts à l’hôpital de Sayad. Dix-sept n’est pas un chiffre faible. En temps normal, nous avons eu quatre décès.
« Le malade qui arrive a environ 35 ans et n’a pas de symptômes très forts, mais on voit que ses poumons sont blancs (au scanner). Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qu’on est censé faire ? ! Nous sommes obligés de laisser certains d’entre eux partir et ils se retrouvent dans la société et en infectent dix autres ».
Le régime n’a pas encore imposé de sérieuses quarantaines dans le pays. Cette situation et le manque d’installations hospitalières ont conduit à un taux élevé de décès dus au COVID-19 en Iran.
Source : Iran News Wire