CSDHI – Le tweet controversé de Mustafa Faghihi, propriétaire du site d’information iranien « Entekhab », sur les statistiques des morts du coronavirus, a incité les responsables iraniens à réagir rapidement pour empêcher la révélation de leur secret criminel.
Dans un tweet du 9 mars, Faghihi a accusé Saeed Namaki, le ministre de la santé du régime iranien, et a dit : « M. Namaki, ne voulez-vous pas annoncer les vraies statistiques des décès par le coronavirus ? OK, je vais faire votre travail. »
« Cher peuple iranien ! Le nombre de décès suspectés être dus au coronavirus est proche de 2000 dans le pays (dix fois le chiffre officiel). Hier, plus de 130 personnes sont mortes à Téhéran et à Gilan. Monsieur Namaki, n’ajoutez pas de sel sur les blessures des gens ! »
Le tweet de Mostafa Faghihi sur le nombre de morts du coronavirus
Le bilan du tweet de Mustafa Faghihi, très proche de celui des Moudjahidines du peuple (MEK/OMP), a obligé le régime à revenir rapidement sur cette révélation.
Faghihi qui, par cette inévitable confession, avait franchi la ligne rouge du régime, a été contraint de faire marche arrière deux heures plus tard, en niant son tweet, et a écrit :
« Les statistiques que j’ai publiées il y a quelques heures étaient incorrectes ; mes précédents tweets sur le coronavirus ont été mal interprétés. J’ai mis l’accent sur les coronavirus (infections) suspectés, qui pourraient être la grippe ou toute autre maladie. »
« Il n’y a pas de place dans les cimetières… les statistiques ne sont pas réelles. »
Compte tenu de ce fait, on peut dire que les mollahs ont perdu le contrôle du nombre de morts. Ce n’est pas le premier exemple de fuite dans l’actualité des victimes du coronavirus en dehors du cercle gouvernemental.
Jafar Imanzadeh, le représentant de Gilan au Parlement du régime, a révélé le 8 mars dans une conversation avec le site Web du régime Ruydad, les vraies statistiques sur les décès par coronavirus :
« Pour être franc, les statistiques sur les infections et les décès par coronavirus sont correctes, mais fausses car nous ne testons pas tout le monde. Ainsi, les personnes qui sont suspectées ou qui meurent des symptômes du coronavirus ne figurent pas dans les statistiques. Les cimetières n’ont pas assez de places et les corps sont enterrés les uns sur les autres. Je ne veux pas provoquer de panique, mais je dois être franc et dire que de nombreuses personnes présentant des symptômes de coronavirus sont mortes dans la province, mais elles ne sont pas incluses dans les statistiques parce qu’elles n’ont pas été testées. Il semble que seulement 30 à 40 personnes dans la province meurent chaque jour de la maladie, et les statistiques ne sont pas exactes. »
Il a en outre déclaré que plus de 300 personnes étaient mortes dans la province de Gilan à cause du coronavirus et il a déclaré : « Les statistiques des personnes atteintes et des victimes du coronavirus sont horribles et même les kits de test ne sont pas disponibles pour tester les personnes suspectes… Il n’y a pas de lit pour les nouveaux patients atteints de coronavirus à Rasht et dans les environs… Nous avons besoin de nouveau personnel médical dans la ville de Rasht et ses environs car de nombreux médecins et infirmières sont infectés par le coronavirus ou ne peuvent pas travailler à cause de la fatigue. »
Le déni de cette nouvelle montre à quel point les hauts responsables du régime sont effrayés par la connaissance qu’ont les gens des statistiques plus réalistes sur les décès dus au coronavirus, surtout si elles sont exprimées par des initiés du régime. En effet, la différence entre les statistiques réelles et les statistiques annoncées du régime met à nouveau en évidence la mauvaise gestion et la corruption du régime criminel.
Source : INU