CSDHI – Le nombre de victimes du COVID-19 en Iran a dépassé le chiffre de 10 900, mais le régime iranien refuse toujours de s’occuper correctement de cette terrible crise qui ravage le pays.
Le Conseil national de la résistance a annoncé qu’au moins 10 900 personnes sont mortes du coronavirus dans 212 villes d’Iran.
Plus de 600 personnes sont mortes du COVID-19 dans la ville d’Ispahan et plus de 500 à Kashan, faisant plus de 1 262 victimes dans la province d’Ispahan. Le nombre de morts dans diverses provinces comprend : 872 à Khorasan Razavi ; 536 au Golestan ; 369 au Khouzistan ; 160 à Ardabil ; 83 à Zanjan ; 41 dans la province de Kohguilouyeh-et-Bouyer-Ahmad et 40 à Semnan.
Des médecins de la province de Gilan, dans le nord de l’Iran, signalent que de nombreuses personnes libérées des hôpitaux sont décédées chez elles en l’espace d’une semaine seulement. Cependant, elles n’ont pas été comptabilisées dans le bilan officiel du régime concernant les décès par le coronavirus.
Il existe des preuves claires et indéniables que le régime était au courant du virus des semaines avant son annonce officielle le 19 février. Le régime s’est abstenu de donner des informations à la population par crainte d’un faible taux de participation aux élections législatives du 21 février et d’une faible participation du peuple lors des rassemblements pro-régime organisés le 11 février, date d’anniversaire de la révolution de 1979.
Bahram Parsaie, membre du Majlis iranien, a déclaré à Jahan’e San’at News que le ministère iranien de la Santé avait signalé les premiers cas de COVID-19 aux autorités début février, ajoutant que les responsables ne les prenaient pas au sérieux.
D’autres informations indiquent que le régime était au courant des premiers cas de virus à Qom fin janvier mais qu’il a intentionnellement refusé de le rendre public.
Source : Iran HRM