CSDHI – Quelques 400 personnes ont été infectées dans le quartier de Gonjeshgir à Izeh, dans la province du Khouzistan en Iran, parce qu’elles sont privées des ressources médicales et hygiéniques les plus élémentaires en raison de la politique impitoyable des mollahs et de l’incapacité des autorités à mettre les villes en quarantaine.
La vague d’infections aurait commencé lorsqu’une famille de Yazd, porteuse du virus, est arrivée dans la ville. Le COVID-19 s’est progressivement étendu à tous les habitants du quartier de Gonjeshguir.
Près de la moitié des habitants de Gonjeshguir sont dans un état critique et ont été transférés dans les hôpitaux d’Ahwaz. D’autres patients ont reçu l’ordre de rester en confinement à domicile.
Les services du renseignement d’Izeh a obligé les infirmières de l’hôpital à s’engager par écrit à garder le silence et à ne pas diffuser d’informations sur l’épidémie dans leur ville, sous peine de licenciement.
Les autorités municipales ont également fait pression sur les habitants pour qu’ils gardent le silence sur leurs proches décédés et les enterrent secrètement.
L’une des victimes de COVID-19 dans le quartier Gonjeshguir d’Izeh s’appelait Firouz Shahvali.
Plus de 23 900 personnes sont décédées du coronavirus dans 261 villes des 31 provinces iraniennes.
Le nombre de morts se répartit ainsi : 2 150 dans la province de Khorassan-Razavi, 1 870 dans celle d’Ispahan, 1800 dans celle de Mazandaran, 1 025 dans celle de Khouzistan, 900 dans celle de Golestan, 950 dans celle d’Alborz, 710 dans celle d’Azerbaïdjan occidental, 550 dans celle d’Azerbaïdjan oriental, 625 dans celle d’Hamedan, 520dans celle d’Ardebil, 405 dans celle de Zanjan, 380 dans celle de Yazd, 325 dans celle de Markazi, 185 dans celle d’Ilam, 160 dans celle de Kohguilouyeh-Boyer-Ahmad, 130 dans celle de Bouchehr et 60 dans celle de Khorassan du sud. Ces chiffres s’ajoutent à ceux des autres provinces.
Le régime iranien a refusé de mettre en place des quarantaines en Iran malgré le nombre élevé de morts.
Bien que la pandémie n’ait pas été contrôlée, le guide suprême Ali Khamenei, et le président Rohani ont l’intention de renvoyer les gens au travail le 11 avril.
Rohani, a déclaré il y a cinq jours que les activités économiques « à faible risque » reprendraient dans toutes les provinces sauf dans la capitale à partir du 11 avril.
Aujourd’hui, le porte-parole du ministère de la Santé a déclaré que le nombre d’infections au COVID-19 dans six provinces iraniennes a « relativement augmenté » depuis que les gens ont commencé à quitter leur domicile.
Ces provinces comprennent celle de Téhéran, de Fars, d’Azerbaïdjan occidental, de Kermanchah, de Sistan-Baloutchistan et de Khorasan-Razavi.
Selon la faculté des sciences médicales de Babol, depuis que le régime a annoncé les premiers cas de virus dans la ville le 19 février, 15 000 patients soupçonnés d’être positifs au COVID-19 se sont présentés dans des hôpitaux avec de graves difficultés respiratoires.
Source : Iran HRM