coronavirus femmes pauvreté iran

Ces Iraniennes chefs de famille réduites à faire les poubelles

coronavirus femmes pauvreté iranCSDHI – Les Iraniennes chefs de famille vivent dans une pauvreté extrême aggravée par la pandémie du coronavirus.

L’une des parties de la population les plus opprimées par le régime des mollahs est celle des femmes chefs de famille, qui, selon un député du Majlis, sont plus de 5 millions.

femmes pauvreté iran

Ces femmes sont les plus démunies de la société, beaucoup d’entre elles vivent du travail et de la vente, et une partie de leurs revenus provient du tri des déchets, ce qui ne suffit pas pour avoir une vie convenable.

Les femmes iraniennes travaillent dans le tri des déchets 

Dans la plupart des pays, les organisations sociales pour les malades et les handicapés assurent la subsistance de ce groupe vulnérable en leur versant des salaires mensuels, mais dans le régime du Velayat-e-Faqih en Iran, les conditions de vie misérables de ces femmes sont si déplorables que les médias et les agences gouvernementales versent inévitablement des larmes de crocodile pour elles, et rendent compte de la vie misérable de ces femmes et de leurs familles.

A ce sujet, le quotidien officiel Javan, sous le titre « Les femmes chefs de famille n’ont pas de tuteur », a écrit : « De nombreuses institutions féminines et familiales, telles que l’assistance de la vice-présidente pour la femme et la famille ou la faction parlementaire féminine, semblent ne pas comprendre la question des femmes chefs de famille, ce qui se voit dans leurs discours, leurs commentaires et surtout leurs décisions. Les statistiques officielles disent qu’il y a 3,6 millions de personnes, mais il est peu probable qu’il y ait ici des statistiques non officielles, qui sont toujours supérieures aux statistiques officielles ». (Javan, 27 avril)

Les conditions de vie de ces femmes et des personnes à leur charge depuis la crise du coronavirus sont de plus en plus critiques, et elles constituent l’un des groupes les plus vulnérables de la société pendant cette crise.

Le quotidien officiel Jahan-e Sanat a écrit : « Le gouvernement erre entre le pain et la vie ».

« Actuellement, à cause de la crise de la propagation du coronavirus, les habitants des bidonvilles, les chômeurs, les vendeurs, les femmes chefs de famille et d’autres couches vulnérables de la société qui ont fait face à une crise économique inimaginable avant le coronavirus, sont forcés à errer entre « la vie et le pain ». (Jahan-e Sanat, 13 avril 2020)

Le quotidien Javan a écrit : « L’un des groupes les plus importants touchés par le coronavirus est celui des femmes, soiutiens de famille. Ces femmes, travaillant dans des ateliers clandestins, doivent prendre soin de leur propre vie. Elles sont très vulnérables dans cette situation.

« Les principales structures de la société n’ont jamais identifié d’ateliers clandestins qui exploitent les travailleurs et les emploient sans aucun droit légal, ce qui les fait souffrir de plus en plus dans de telles crises.» (Javan Online, 13 avril)

Emploi des femmes dans les ateliers clandestins 

Dans un compte-rendu de l’agence de presse IRNA, intitulé « Écoutons la voix des femmes qui font vivre leur foyer », a écrit : « Dès le début de son apparition, le coronavirus a montré qu’il avait des conséquences sociales de grande envergure, et bien sûr, avec le temps, il devient plus complexe et plus répandu, et ses effets sur les moyens de subsistance des familles exacerbent les conséquences sociales et psychologiques du virus.

« La gravité de ces conséquences dans l’éventail des problèmes économiques, sociaux et psychologiques, bien qu’elle touche toutes les classes et tous les individus à différents niveaux, ce sont les foyers dirigés par une femme qui la subissent le plus, dont le revenu est tombé à zéro pendant la quarantaine, « Rester à la maison ». En même temps, elles n’ont aucune épargne dans laquelle puiser, pour vivre.

« Les groupes vulnérables, y compris les femmes chefs de famille, ont été gravement touchés par le fait d’être maintenus à la maison pour être à l’abri du coronavirus, et dans cette situation, elles n’ont aucun espoir pour leur avenir. » (IRNA, 17 avril)

Les médias et les experts gouvernementaux font état de la féminisation de la pauvreté, et la féminisation de la pauvreté est un terme courant dans leurs écrits.

Selon Ali Rabiee, porte-parole du gouvernement d’Hassan Rouhani, il y a 3,2 millions de femmes, dont seulement 200 000 sont couvertes par l’Organisme d’Assistance sociale. (Agence de presse Tasnim, 31 mai 2018)

Avant lui, Tayyebeh Siavashi, membre du parlement du régime, a déclaré que les statistiques sur les femmes chefs de famille varient. Elle a annoncé qu’elles étaient plus de 5 millions. (Agence de presse du Majlis, 7 août 2017)

Étant donné que quelques années se sont écoulées depuis la présentation de ces statistiques par le porte-parole du gouvernement Rouhani et ce membre du parlement du régime, et compte tenu de la propagation de la pauvreté parmi la population, dans la situation actuelle, les statistiques sont certainement beaucoup plus élevées. Et depuis la crise du coronavirus de ces derniers mois, davantage de femmes ont rejoint cette situation.

Voir des scènes de femmes ramassant de la nourriture dans les poubelles qui abondent aujourd’hui est un autre signe de la pauvreté et de la privation qui affligent ce groupe vulnérable.

Lorsque la minorité de quatre pour cent, comme l’a dit Mohammad Bagher Qalibaf, ancien maire de Téhéran, possède la grande majorité de la richesse du pays, naturellement, le revers de la médaille est un niveau de pauvreté stupéfiant.

Source : INU

news via inbox

Contact Us