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Un responsable iranien des échecs limogé parce que sa fille ne portait pas de voile

03 juin 2020
in Répression
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Echecs iran
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Echecs iranCSDHI – Un responsable des échecs en Iran a déclaré que le ministère des Sports l’avait pressé de démissionner de toutes ses activités sportives parce que sa fille n’avait pas respecté le « soi-disant code vestimentaire », le voile.

Ancien propriétaire du club de football Sepid Roud-i Rasht, Kyoumars Bayat est à la tête du conseil des échecs de la province de Guilan depuis douze ans.

Sa fille, Shohreh Bayat, qui est une éminente instructrice des arbitres de la Fédération internationale des échecs (FIDE), a été accusée de ne pas avoir porté de voile lors du championnat du monde féminin de la FIDE (du 4 au 25 janvier 2020) à Shanghai et Vladivostok. Elle n’est pas rentrée en Iran après l’événement.

« Si le ministère des Sports conclut qu’en m’éliminant, il remportera l’élection de la Fédération iranienne des échecs et installera son candidat aux commandes, ce sera une page d’or dans mes registres d’honneur que le ministère considère mon absence aux élections comme son succès politique », a affirmé Bayat dans une lettre publique.

La fille de Bayat, Shohreh, est un membre éminent du Comité des arbitres de la FIDE qui, pour la première fois, a été arbitre en chef lors de la Coupe du monde des échecs en Russie. Pendant longtemps, Shohreh Bayat, 32 ans, a été secrétaire de la Fédération iranienne des échecs.

A la suite de sa décision de rester à l’étranger et de demander l’asile au Royaume-Uni, Mme Bayat a déclaré à la BBC 4, le 5 janvier 2020, qu’elle craignait de retourner en Iran car elle s’inquiétait des représailles pour avoir protesté contre la loi stricte sur le voile, qui oblige les femmes du pays à se couvrir les cheveux et à suivre le code vestimentaire.

Tout en insistant sur le fait qu’elle portait son foulard lors du championnat, Bayat a immédiatement affirmé : « Les gens devraient avoir le droit de choisir comment ils s’habillent, cela ne devrait pas être obligatoire. »

« Si j’étais retournée en Iran, a dit Bayat avec amertume, ils m’auraient puni d’emprisonnement, de 75 coups de fouet et probablement invalidé mon passeport.»

« La situation des droits humains en Iran est catastrophique », a déclaré Mme Bayat, ajoutant : « Les femmes iraniennes se battent toujours pour entrer dans les stades. Les femmes iraniennes n’ont pas le droit de faire du vélo ni même de choisir leurs vêtements. Les femmes iraniennes ont besoin du soutien de la communauté internationale. La vie est très dure sous le harcèlement quotidien. J’espère que les femmes iraniennes seront libres à l’avenir. »

Près de six mois après la controverse sur le hijab de Shohreh Bayat, son père affirme que les autorités du régime iranien sont après lui.

La seule raison pour laquelle elles exercent une « pression politique » sur lui, a insisté Bayat dans sa lettre publique, c’est la décision de sa fille de rester en dehors de l’Iran.

Bayat estime que les gens ne devraient pas être punis pour les agissements de leurs proches. « Pourquoi Dieu n’a-t-il pas rejeté Noé comme prophète pour les pensées de son fils ? Peut-être que la pensée du ministère des Sports est au-delà de la sagesse divine », a déclaré Bayat avec sarcasme, tout en remerciant l’antenne locale du ministère des Sports d’avoir résisté à « l’injustice » (son licenciement) pendant vingt jours.

Plus tôt, la star iranienne des échecs féminines, Mitra Hejazipour avait également refusé de porter un foulard pendant les championnats du monde et avait joué tête nue.

Mitra Hejazipour, 27 ans, a été renvoyée de l’équipe nationale iranienne en 2020 pour avoir « retiré son foulard pendant le championnat du monde de Blitz à Moscou ». Hejazipour avait alors affirmé que le voile est « une limitation, et non une protection, comme le prétend la propagande officielle du régime. » Elle vit actuellement en France.

Le prodige mondial des échecs, Alireza Firouzja a également décidé de concourir sous le drapeau de la FIDE après que le ministère des Sports du régime iranien a décidé de tenir l’équipe nationale d’échecs à l’écart du championnat du monde afin de respecter sa « loi non écrite » interdisant de jouer contre des Israéliens.

Source : Radio Farda

Tags: échecshijabéchecs
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