CSDHI – Un homme dont un parent fait partie du personnel de la clinique de Sina A’thar pleure après son explosion, devant la clinique à Téhéran, en Iran, mercredi 1er juillet 2020.
La télévision publique iranienne affirme qu’une fuite de gaz a explosé dans une clinique du nord de Téhéran, tuant plusieurs personnes.
Une puissante explosion dans une clinique du nord de Téhéran a tué au moins 19 personnes mardi, a rapporté l’agence de presse semi-officielle iranienne ISNA.
L’explosion de la clinique de Sina A’thar a causé des dommages aux bâtiments voisins et a envoyé un panache d’épaisse fumée noire dans le ciel nocturne, a rapporté la télévision officielle.
« Une explosion a été signalée à 20:56 (16 :26 GMT) suivie d’un incendie à la clinique de Sina At’har. Des unités médicales ont été dépêchées immédiatement », ont déclaré les services médicaux d’urgence de Téhéran dans un communiqué.
« La mort de 13 personnes a été confirmée. Six ont également été blessées et transférées » dans un hôpital, a-t-il ajouté.
Le porte-parole des pompiers de Téhéran, Jalal Maleki, a également déclaré à l’agence de presse que les pompiers ont récupéré six autres personnes qui sont mortes après l’extinction de l’incendie environ deux heures plus tard, ce qui porte le nombre de victimes à 19.
Quinze des morts étaient des femmes, a déclaré la télévision officielle.
Dans une interview télévisée, M. Maleki a déclaré que l’explosion s’était produite alors que des bombonnes de gaz prenaient feu dans le sous-sol de la clinique.
Certaines des victimes « se trouvaient dans les étages supérieurs des salles d’opération, qui étaient soit des patients en train d’être opérées, soit des personnes avec elles », a-t-il déclaré. « Ils ont malheureusement perdu la vie à cause de la chaleur et de l’épaisse fumée. »
L’incident est arrivé, alors qu’il y a quatre jours, une explosion près d’un complexe militaire a secoué la capitale iranienne.
Elle s’est produite dans la région de Parchin, dans le sud-est de Téhéran, à cause de « fuites de réservoirs de gaz », a déclaré vendredi le ministère iranien de la défense, ajoutant qu’il n’y avait pas eu de victimes.
Parchin est un site soupçonné d’avoir hébergé des tests d’explosion conventionnels applicables à l’énergie nucléaire, ce que la République islamique réfute.
Il avait été examiné de près par l’Agence internationale de l’énergie atomique des Nations unies (AIEA) en 2015.
L’Iran avait refusé à l’AIEA l’accès au site en raison de la nature de son travail, mais le chef de l’agence de l’époque, le défunt Yukiya Amano, s’y était rendu.
Source : VOA