exécution coronavirus iran

Exécutez ceux qui propagent délibérément le coronavirus !

Last Updated: 16 juillet 2020By Tags:

exécution coronavirus iranCSDHI – Un responsable judiciaire iranien a menacé de mort les personnes qui auraient délibérément propagé le coronavirus  mortel ou la COVID-19.

Un site Web local a cité, le 13 juillet 2020, l’adjoint aux droits humains et aux affaires internationales du ministère de la justice : « Quelqu’un qui est pleinement conscient de son infection et qui ne porte pas de masque et qui éternue et tousse… propage le coronavirus à d’autres personnes et finit par provoquer leur mort. Cela revient à commettre un meurtre délibéré et il sera condamné à Qisas ».

Le code pénal de la République islamique d’Iran encourage littéralement la loi du Talion, la peine de Qisas pour les crimes, laquelle entraîne l’exécution.

En droit islamique, les proches d’une victime de meurtre peuvent exiger le Qisas, ou « la loi du Talion ».

Le responsable du pouvoir judiciaire cité plus haut est également allé plus loin en demandant l’exécution de ceux qui ont délibérément propagé le virus et il a appelé les législateurs à envisager de lourdes peines ceux et celles qui ne portent pas de masque et qui ne respectent pas les protocoles sanitaires, sans pourtant propager intentionnellement le virus.

Abbasi a ajouté : « Tous ceux qui ne respectent pas les protocoles sanitaires et les ordres des responsables du pouvoir exécutif devraient être avertis qu’ils risquent de lourdes peines. »

« Le gouvernement, le pouvoir judiciaire et les forces de sécurité et de l’ordre ne peuvent et ne doivent pas ignorer ces questions. »

L’Iran a été le deuxième pays le plus durement touché, après la Chine, par la pandémie du coronavirus dans le monde.

La raison principale de la propagation spectaculaire et rapide de la COVID-19 en Iran a été la dissimulation orchestrée par le régime clérical. Les responsables ont été informés de l’apparition de l’épidémie en Iran, deux semaines avant le 11 février, date d’anniversaire de la révolution.

Le quotidien français, Le Monde, a cité un médecin de Téhéran qui a déclaré que dans les derniers jours du mois de janvier, deux personnes infectées par le coronavirus étaient mortes. Malgré cette nouvelle, les mollahs ont insisté sur le fait qu’il n’y avait aucun signe que le virus avait été transmis en Iran.

Ce mensonge flagrant, ordonné par le Guide suprême Ali Khamenei, visait à assurer la participation d’un grand nombre de personnes à la marche annuelle organisée par l’État pour marquer l’anniversaire de la Révolution de 1979, le 11 février, ainsi que pour organiser le simulacre des élections parlementaires prévues le 21 février dernier.

Le ministre de l’intérieur du régime, Abdolreza Rahmani Fazli, a avoué, deux jours après l’élection : « Certains avaient recommandé de retarder les élections, et insisté pour retarder les élections à Qom. Mais moi, en tant que responsable des élections, j’ai refusé d’approuver ces recommandations. »

Source : Iran HRM

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