CSDHI – Plus de 150 personnes ont été arrêtées le 9 octobre au soir à suite de la fermeture généralisée des bazars qui a touché la plupart des magasins du quartier d’affaires d’Ispahan.
Malgré l'annonce peu avant du gouvernement comme quoi la TVA ne serait pas appliquée au marché de l'or et des pierres précieuses, la plupart des entreprises sont restés fermées le 9 octobre.
Les autorités locales essaient de calmer les commerçants en promettant des réformes fiscales. Toutefois, il n'a pas réussi à obtenir la réouverture des commerces.
A la suite de la grève des bijoutiers contre une hausse de plus de 3% de la TVA dans la ville d’Ispahan, au centre de l’Iran, le marché des pierres précieuses de la ville était pratiquement à l’arrêt. La nouvelle loi entrée en vigueur le 22 septembre oblige les commerçants à payer des impôts sur la totalité de leurs bénéfices.
Les bijoutiers ont lancé le mouvement, étant suivi par d'autres commerçants. Les marchands de chaussures, de textiles, d’appareils ménagers et autres, baissent le rideau en soutien aux bijoutiers.
Dans le bazar de l'attraction touristique Naqch-e-Jahan de nombreuses entreprises ont fermé le 6 octobre.
Dans certains cas, les forces de sécurité de l’Etat (FSE) avaient utilisé la force pour rouvrir les commerces. Cependant, à la première occasion, les commerçants ont à nouveau mis la clé sous la porte et sont rentré chez eux en évitant les forces de sécurité.
La grève s'est étendue à d'autres villes le 9 octobre, le principal marché de Qazvine (ouest) a été fermé pendant quelques heures le 6 octobre.
(source: ncr-iran.org)