CSDHI – Les protestations étudiantes de l’an dernier avaient touché toutes les facultés de Chiraz et s'étaient terminée avec des promesses de satisfaire les revendications des manifestants.
Un an plus tard, un grand nombre d’étudiants qui avaient participé de manière active à ce mouvement, se retrouvent frappés par des mesures disciplinaires.
Certains ont été expulsés de l'université avec la bénédiction du ministère du Renseignement, le Vevak.
Toutefois, ces restrictions ne les ont pas empêchés de lancer de nouvelles protestations le 15 octobre.
Beaucoup d'étudiants ont été arrêtés par la sécurité à l’entrée du campus. La plupart appartenaient à la faculté de médecine et voulaient y tenir une réunion.
Certains étudiants ont été immobilisés par la sécurité et la milice paramilitaire du Bassij alors que nombre de leurs camarades étaient retenus à l'intérieur de l’établissement.
L’incident s’est terminé par des slogans comme « les facs ne sont pas des casernes », « l'université est vivante», «Les étudiants préfèrent la mort à l’humiliation » et «n’empêchez pas les étudiant d'entrer chez eux ».
(source: ncr-iran.org)