CSDHI – Selon les témoignages qui parviennent de l’intérieur de l’Iran, les vagues d’arrestations se poursuivent et prennent chaque jour de l’ampleur. Les prisons débordent de personnes arrêtées. Les pasdarans en envoient aussi beaucoup dans les garnisons des gardiens de la révolution, de la milice du Bassidj et dans des caches secrètes.
C’est à Téhéran que l’on compte le plus grand nombre d’arrestations. En province on perd la trace des prisonniers. Ce sont des manifestants interpellés dans la rue, mais aussi des gens arrêtés chez eux la nuit lors de raids sauvages des miliciens, pour avoir crié « Allah-o-Akbar » et « Mort au dictateur » sur les toits.