CSDHI – Selon des rapports, à la veille de la « Journée de l'Ecolier », le 4 novembre, le juge Salavati a prononcé de lourdes sentences contre des prisonniers, dont l’identité demeure inconnue, venant principalement de milieux défavorisés. Ces mesures sont prises dans le but de créer une panique générale et d’effrayer d’éventuels manifestants qui pourraient aller protester durant la « Journée de l'Ecolier ».
Ajdadi Raygan, 20 ans, qui était le principal soutien de sa famille a été arrêté à son travail le 27 juin et a été transféré dans l’aile A1 de la prison d'Evine contrôlée par les gardiens de la révolution. Pendant près d’un mois, il a subi de violentes tortures physiques et mentales. Il a été forcé de participer aux procès d’autres détenus. Ce prisonnier politique a comparu devant le juge Salavati de la 15ème branche du tribunal de la révolution et a reçu une lourde sentence le 25 octobre de même que Hesam Tarmassi, 20 ans, Hasan Zadeh et quatre autres. Il a été condamné à 32 mois de prison. Il s’est vu refuser le droit de choisir son avocat et imposer un avocat d'office. La plupart de ces avocats tentent de persuader leurs clients de plaider coupables. Ils leur disent que s'ils reconnaissent les charges, ils essayeront d'agir en tant qu’intermédiaires pour assurer leur sortie. Malheureusement, quelques prisonniers politiques leur ont fait confiance et ont reçu en retour de lourdes peines. (Droits de l'Homme et Activistes de Démocratie en Iran – le 27 octobre 2009)