Des centaines de femmes détenues dans diverses prisons de Téhéran
CSDHI – Le général Rajabzadeh, chef de la police du Grand Téhéran, a reconnu de nombreuses arrestations au cours des manifestations du 4 novembre. Il a déclaré vendredi 6 novembre que ses forces avaient «arrêté» un certain nombre de manifestants qualifiés d’«émeutiers qui voulaient semer le chaos et détourner les cérémonies [officielles de leur cours] », a rapporté l’agence de presse officielle Fars le 6 novembre.
Il n'a pas révélé le nombre d’arrestations, mais n’a pas hésité à affirmer que les «participants aux manifestations du 4 novembre n'ont pas dépassé les 4.000 ».
Selon des informations du département social de l'OMPI en Iran, des centaines de manifestants, dont de nombreuses femmes, ont été arrêtés lors de cette journée.
Dans la seule rue Bahar de Téhéran, un autobus rempli de jeunes filles interpellées est parti vers une destination inconnue. La situation d'un groupe de filles, emmenées vers une base de la milice à Meqdad, dans l'ouest de Téhéran, demeure inconnue. Des dizaines de manifestantes arrêtées ont été transférées à « Metadone », une section pour femmes de la prison d'Evine. D'autres ont été emmenées dans un centre de détention situé rue Vozara.
D'autres femmes ont été transférées vers des centres de détention dans des fourgonnettes et des autobus spéciaux. Certaines sont incarcérées dans les sections 209 et 240 de la prison d'Evine.
Des dizaines de parents de manifestants détenus se sont rassemblés devant le centre de détention de la rue Vozara, le Tribunal révolutionnaire de Téhéran et la prison d'Evine pour en savoir davantage sur leurs proches. Les autorités du régime, s'abstiennent de répondre.
Source: ncr-iran.org