CSDHI : Les cries de « Mort au dictateur » et «Dieu est grand » ont retenti la nuit dernière à Téhéran, à la veille de la journée de l’étudiant. Depuis les toits de leurs maisons et dans les rues, les manifestations nocturnes de la nuit dernière ont pris une grande ampleur, marquant la mobilisation générale de la population contre le régime.
Les miliciens du Bassidj en moto ont cherché en vain à empêcher l’expression de la colère populaire en intimidant la population. Ils roulent en groupes dans les rues avant le début des manifestations nocturnes se heurtant parfois à la résistance des jeunes qui les obligent à fuir.
Le régime a également interdit à tous les journalistes de la presse étrangère de couvrir d'éventuelles manifestations, en leur retirant leurs cartes de presse pour 48 heures
