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Ce sont les pauvres qui ressentent le plus durement la crise de l’eau

Last Updated: 23 septembre 2020By Tags:
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Le Sistan et le Baloutchistan est la province iranienne la plus démunie en matière d’approvisionnement en eau, selon les estimations du ministère iranien de l’énergie

CSDHI – La crise de l’eau en Iran est ressentie le plus durement par les personnes démunies. De toute évidence, ce sont celles vivant dans le sud, le centre et l’est de l’Iran qui sont les plus concernées.

Sans eau, les populations meurent

Ce drame est en grande partie due à la destruction des infrastructures hydrauliques par le régime.

Le pays est confronté à nombreuses autres crises. La pandémie du coronavirus en est l’exemple le plus frappant, actuellement. La situation de l’Iran résulte du fait que le régime privilégie ses activités illicites au détriment de sa population. Plus précisément, il exploite les ressources naturelles pour accumuler des richesses.

Dans la province du Sistan-Baloutchistan, au sud-est de l’Iran, les gens sont forcés de creuser des fossés pour recueillir l’eau de pluie. Cela a entraîné la mort de certaines personnes. D’autres recueillent l’eau des lacs où les crocodiles les attaquent et les tuent parfois.

Le régime vole l’eau de l’une des provinces les plus pauvres d’Iran

En 2017, Essa Kalantari, chef de l’Organisation de l’environnement du régime, a déclaré : « Même un ennemi étranger dirigeant ce pays n’aurait pas été capable de détruire les ressources naturelles et l’environnement, comme ils l’ont fait. Nous avons connu toutes sortes de catastrophes écologiques au cours des quatre dernières décennies. Avant cela, de nombreux indicateurs environnementaux du pays, tels que l’eau, étaient en bonne position. »

D’autres responsables du régime ont dit des choses similaires. Le PDG de la compagnie des eaux et des égouts de la province du Lorestan a déclaré que seule la moitié des villages de cette région est reliée aux réseaux des eaux et des égouts. Quant à lui, le député d’Ahwaz (sud-ouest de l’Iran) a fait remarquer que 800 villages n’ont pas d’eau potable. Pourtant, ils se trouvent à proximité de cinq grands barrages et de sept rivières.

Ces informations et d’autres encore montrent que la population subit violemment la mauvaise gestion du régime. La construction de barrages empêchent l’eau d’arriver là où elle doit être. Ces ingérences provoquent des inondations dans certains endroits et des sécheresses dans d’autres sur une très courte période.

Cela affecte non seulement l’eau potable, mais aussi l’eau des agriculteurs qui ne peuvent plus cultiver. C’est ainsi que se créent des pénuries alimentaires. L’effet économique sur les personnes les plus pauvres du pays sont évidentes. Elles doivent maintenant acheter de l’eau potable, qui est fournie par des entreprises liées au régime à des prix exorbitants.

Un régime tourne le dos à sa population

Le régime a refusé d’aider, soit en réprimant les protestations, soit en faisant de fausses promesses qui ne sont jamais tenues. Il est indéniable que cette question et toutes les autres crises transforment l’Iran en une poudrière, prête à exploser.

Le quotidien officiel Ebtekar a écrit le 6 septembre : « Hassan Rouhani, pour des raisons évidentes et cachées, s’est éloigné autant qu’il a pu de la société et du peuple. Mais ni lui ni ses conseillers ne remarquent que ce comportement a largement érodé la confiance du peuple. Ils ne comprennent pas, ou ignorent, les conséquences dévastatrices de cette action. Il est bon que l’entourage du président se souvienne que depuis novembre 2019, des choses étranges se sont produites dans notre société. »

Source : Iran Focus (site anglais)

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