CSDHI – La COVID-19 a coûté la vie à plus de 156 700 personnes en Iran, selon l’opposition iranienne (OMPI / MEK Iran).
Les pays du monde entier sont toujours aux prises avec l’épidémie du coronavirus. Il a tué tant de personnes. Les pays occidentaux réintroduisent des mesures de confinement alors qu’ils connaissent de nouveaux pics épidémiques.
L’Iran violemment touché par la COVID-19
L’Iran est l’un des pays les plus touchés. L’opposition au régime iranien, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran), a rapporté que plus de 156 700 personnes sont mortes après avoir contracté le virus en Iran. Le régime affiche un chiffre de 41 979. Cela correspond un quart du chiffre rapporté par l’OMPI qui suit la situation de près.
Plus de 38 241 personnes sont mortes rien qu’à Téhéran. Les autres provinces ont également enregistré plusieurs milliers de morts.
De nombreux experts et responsables avertissent que la situation devient très grave. Effectivement, le personnel médical et les hôpitaux ont du mal à faire face. Le chef du conseil municipal de Téhéran a déclaré hier que les responsables du ministère de la santé avertissent qu’il pourrait y avoir bientôt 1000 morts par jour.
Bientôt, 1000 morts par jour en Iran
Parlant des comptes-rendus faisant état d’un verrouillage dans certains endroits, le chef du conseil a également déclaré que le porte-parole du groupe de travail national sur les coronavirus devrait être plus transparent à cet égard. Il a déclaré qu’il n’était pas certain que les membres de la task force soient opposés à une fermeture. Puis, il a rappelé que c’est le président Hassan Rouhani qui a le dernier mot sur toutes ces questions.
Il a déclaré que de nombreuses personnes déclarent ne pas être opposées à une fermeture, y compris Rouhani lui-même apparemment, et un certain nombre d’autres responsables et experts. Pourtant, une fermeture n’a toujours pas été mise en place.
Un membre du conseil municipal de Téhéran a également parlé d’un confinement en disant que les autorités sont apparemment d’accord. Mais rien n’a été fait. Ils ont demandé quelles sont les limites du gouvernement et combien de personnes doivent mourir à Téhéran avant que la ville ne soit temporairement fermée pour ralentir la propagation du virus.
Une situation sanitaire qui s’aggrave de jour en jour
Un député de Ferdows, dans la province du Khorasan du Sud, a déclaré hier que la situation dans tout le pays s’aggrave de jour en jour. Majid Nasirayi a affirmé que son district enregistre des cas plusieurs fois supérieurs à la moyenne nationale. La province dans son ensemble est confrontée à une situation très critique. Le député a également souligné que le taux de mortalité en Iran est particulièrement élevé. Il souligne qu’il y a une moyenne de 240 décès pour 10 000 cas dans le monde. En Iran, il est de 500 – plus du double de la moyenne mondiale. Il a ajouté : « Il faut en examiner la raison ».
Une publication officielle a cité un professeur d’épidémiologie. Celui-ci affirmait que le nombre de cas et de décès en Iran augmente rapidement et qu’il faut agir maintenant. Si aucune mesure drastique n’est prise maintenant, les prochains mois assisteront à l’effondrement du système de santé.
Le peuple iranien est abandonné à sa vulnérabilité. Et le gouvernement iranien n’a aucune idée ou volonté de faire face à la crise sanitaire. Sa négligence et sa mauvaise gestion sont criminelles.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) : « Le régime inhumain des mollahs est responsable de la nouvelle vague de l’épidémie. Mais aussi du nombre croissant de victimes en Iran. Ils ne pensent qu’à de nouveaux pillages et à la préservation de leur régime honteux.
Source : INU