CSDHI – La deuxième branche du tribunal révolutionnaire d’Oroumieh, dans le nord-ouest de l’Iran a condamné à mort un prisonnier politique. Selon l’Agence de presse des droits humains, des agents des services du renseignement d’Oroumieh ont arrêté Hamed Ghare-Oghlani, le 27 juin. Ils l’ont transféré à la prison d’Oroumieh le 16 juillet après l’avoir interrogé.
Dans la première partie de l’affaire, la 2ème branche du tribunal révolutionnaire a condamné à mort Ghare-Oghlani pour « moharebeh » ou guerre contre Dieu et appartenance à l’OMPI, un groupe dissident. Dans la deuxième partie de l’affaire, la 3ème branche du tribunal révolutionnaire d’Oroumieh a condamné Ghare-Oghlani à 13 ans et 3 mois de prison. Il l’accuse « d’avoir attaqué le siège du Bassidj », « diffusion de propagande contre l’Etat », « insulte au leader » et « blasphème. »
Hamed Ghare-Oghlani travaillait comme opérateur pour la mise en place de vidéosurveillance avant son arrestation. Il a étudié l’architecture informatique à l’Université Shahid Beheshti de Téhéran avant d’abandonner en 2016 en raison de problèmes financiers. Ghare-Oghlani a essayé de repasser ses examens cette année. Le jeune homme souffre d’épilepsie. Il n’a pas accès régulièrement à des médicaments en prison. Il a également été infecté par la COVID-19 en septembre.
Selon la sœur de Hamed, les autorités l’ont également accusé de « liens avec Israël ». Elle a dit qu’on l’avait forcé d’avouer les accusations sous la contrainte. Pourtant, il n’y avait aucune preuve étayant les accusations.
Source : Iran News Wire