CSDHI – Asghar Fathi, le directeur du pénitencier du Grand Téhéran et d’autres responsables de cette prison ont battu et menacé un un manifestant du soulèvement de 2019.
Un manifestant de 2019 condamné à mort
Plus précisément, il s’agit d’Amir Hossein Moradi,M. Moradi est un prisonnier iranien, arrêté au cours des manifestations de novembre 2019. Rappelons que ces protestations ont enflammé tout le pays en quelques jours. Cette contestation est née de l’augmentation des prix de l’essence. A l’issue d’un procès discutable, la justice iranienne l’a condamné à mort.
Récemment, les autorités carcérales l’ont transféré en section de quarantaine.
Roué de coups, menacé par les autorités carcérales
Asghar Fathi est le directeur du pénitencier du Grand Téhéran. Mohammad est le responsable du quartier 6 du complexe 2 de cette prison. Tous les deux ont menacé et enfin ils ont insulté Amir Hossein Moradi. Par la suite, le directeur l’a tabassé.
Une source bien informée a déclaré qu’Amir Hossein a été hospitalisé à l’hôpital Razi pendant 20 jours. Notons qu’il souffrait d’une maladie de la peau appelée « psoriasis. » A cause de cette maladie, il est très vulnérable au coronavirus. Il voulait repartir directement dans son ancien quartier. »
La source a expliqué que le quartier 6 du complexe 2 de la prison de Fashafouyeh (le pénitencier du Grand Téhéran) est un quartier de quarantaine. C’est là que sont enfermés collectivement les détenus suspectés d’avoir contracté le coronavirus. Il n’y a pas assez d’équipements sanitaires dans les lieux. Il est impossible de respecter la distanciation sociale. Quand Amir Hossein Moradi a résisté à sa mise en quarantaine, Asghar Fathi l’a menacé : « Si vous continuez, la situation va s’aggraver pour vous.
Source : Iran Prison Atlas – 3 décembre 2020