CSDHI – En Iran, la plus grande baie de la mer Caspienne, la baie de Gorgan, est sur le point de s’assécher.
Assèchement de la baie de Gorgan
Hamid Alizadeh est adjoint à la recherche et à la technologie du Centre national de recherche en océanographie et en sciences atmosphériques. Il a déclaré à l’agence de presse officielle, IRNA : « Environ 27 % de la baie de Gorgan se sont asséchés. La valeur de ce pourcentage d’habitat naturel représente plus de 80 % de la valeur de l’ensemble de la baie de Gorgan. En fait, l’unité écologique la plus sensible de la baie de Gorgan est la région de naissance de ses différentes espèces. Elle a, par conséquent, la baie est en danger de pauvreté dans sa nourriture et son énergie. »
Le dérèglement climatique en marche pour détruire la baie
« La raison d’une telle situation est évidente. « Les changements régionaux et la chaleur mondiale, les prélèvements irréguliers dans les fosses d’eau autour du golfe, la réduction de la quantité de pluie et l’augmentation de l’évaporation sont à l’origine de cette catastrophe ».
M. Alizadeh a demandé une action immédiate pour relancer la baie. Il a déclaré : « Les autorités iraniennes doivent prendre des mesures scientifiques précises. Le but est d’améliorer les conditions de l’habitat naturel de cette région dans la baie de Gorgan, au sud de la mer Caspienne. Si le régime continue de ne rien faire, cette baie se transformera en un lagon humide confiné. »
La plus grande baie de la mer Caspienne
La baie de Gorgan est la plus grande baie de la mer Caspienne. Elle est inscrite sur la liste des lagunes de la Convention de Ramsar en 1975. Elle a rejoint le célèbre groupe des lagunes de Miankaleh et Lapooy Zaghmarz dans la province de Mazandaran. Il s’agit du premier groupe international de lagunes au monde. Cette baie et la région qui l’entoure constituent un écosystème précieux, même au niveau mondial. Non seulement, il préserve le cycle de l’habitat naturel des mers Caspiennes. Mais il a aussi un effet direct sur les moyens de subsistance des communautés locales qui l’entourent. Cela fait plusieurs années qu’elle s’assèche.
Sources : Agences de presse, Zamaneh Radi et IRNA – 24 janvier 2021