CSDHI – Les femmes sont depuis la révolution de 1979 une force motrice.
Depuis 40 ans, elles défient la dictature des mollahs
A l’époque, elles se battaient pour leurs droits, et non pour une tyrannie religieuse qui les priverait de leurs droits les plus fondamentaux. Malgré leur combat, Ruhollah Khomeini est parvenu à leur voler la révolution pour sa dictature religieuse.
Depuis plus de quarante ans, les femmes iraniennes défient la dictature des mollahs de différentes manières. Depuis les petites actions individuelles jusqu’aux grandes manifestations nationales, et peu importe le nombre de restrictions imposées à la vie des femmes, rien ne les empêchera pas de lutter pour la liberté en Iran. Examinons maintenant quelques-unes des plus grandes actions de résistance.
Le 20 juin 1981, des femmes iraniennes faisaient partie des 500 000 manifestants dans les rues de Téhéran. Ces mêmes manifestants que les pasdarans ont ensuite abattus ou arrêtés puis exécutés en masse, y compris des jeunes filles de 16 ans seulement.
Les protestations ont continué pendant les années qui ont suivi, mais elles se sont rapidement transformées en soulèvements observés dans le monde entier.
En 1999, les étudiants iraniens, en particulier les femmes, ont lancé un soulèvement contre les mollahs. Les forces de sécurité en ont arrêté beaucoup et elles ont tué l’étudiante Fereshteh Alizadeh.
Beaucoup sont mortes pour la liberté
En 2009, des femmes éprises de liberté ont rejoint le soulèvement. Mais beaucoup sont mortes. Parmi les disparues, il y avait notamment Shabnam Sohrabi, Fahimeh Salahshour, Taraneh Moussavi, Maryam Soudbar et Neda Agha Sultan
En décembre 2017 et janvier 2018, des manifestations populaires ont menacé de renverser le régime. Les étudiantes scandant « Réformistes, partisans de la ligne dure, le jeu est terminé. » Cela indique que le régime a perdu sa légitimité dans toutes les factions. Les agents du régime ont arrêté plus de 500 femmes. Ils les ont emprisonnées pour avoir participé à ces manifestations.
En novembre 2019 et janvier 2020, des manifestations ont à nouveau éclaté dans tout le pays. Le rôle particulier des femmes dans la direction et l’organisation des manifestations est reconnu par le régime et les médias. Le régime a tué quelques 400 femmes lors de la répression immédiate des manifestations de novembre 2019.
Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a salué les femmes iraniennes pour leur implication. Elle leur a adressé un message. « Les femmes participent activement, en dirigeant et en soutenant les manifestants. Nous avions déjà dit que les femmes sont la force du changement. Elles vaincront la tyrannie réactionnaire et religieuse des mollahs. »
La lutte pour la liberté, menée par les femmes iraniennes, a perdu de son ampleur au cours des 12 derniers mois en raison de la pandémie. Toutefois, leur esprit est toujours vivant et elles se battront à nouveau bientôt.
La Résistance iranienne a écrit : « Les femmes courageuses d’Iran poursuivront leur lutte jusqu’à ce qu’elles renversent la théocratie misogyne des mollahs dans son intégralité et apportent la liberté et l’égalité dans leur pays. »
Source : INU