CSDHI – Depuis la fin de l’année dernière, les pays du monde entier font de leur mieux pour intensifier l’effort de vaccination contre la COVID-19.
Ils s’efforcent de parvenir à une sorte de normalité pour leurs citoyens, en espérant que les souches mutantes ne puissent pas accroître le danger.
L’Iran refuse d’acheter les vaccins de l’Occident approuvé par l’OMS
L’Iran fait toutefois exception à la règle. Ce pays n’a pas instauré de confinement. Et il refuse désormais d’acheter les vaccins approuvés par l’Organisation mondiale de la santé. Cette folie met le monde entier en danger, sans parler des Iraniens.
Les responsables de la santé s’inquiètent ouvertement du problème. Le 1er mars, le chef de la Task Force Covid-19 de Téhéran, Alireza Zali, a déclaré que la nouvelle vague du coronavirus « s’enflamme. » Le 20 février, le porte-parole de la Task Force Covid-19 nationale, Alireza Raisi, a déclaré que « le rythme de propagation du virus est très élevé. »
Les médias du régime se mettent à critiquer les mollahs
La situation s’est tellement dégradée que même les médias officiels ont critiqué la mauvaise gestion des vaccinations par le régime. Le quotidien Arman a affirmé que les vaccinations mondiales sont efficaces, même contre les souches mutantes. Il a critiqué les mollahs car ils n’ont pas protégé la population.
L’agence de presse ISNA a déclaré que cette campagne de vaccination a jusqu’à présent protégé 225 millions de personnes dans 100 pays. Le quotidien Mostaghel a souligné que même l’Afghanistan, déchiré par la guerre, a reçu un demi-million de doses, contre 0 en Iran.
Tout cela parce que le guide suprême Ali Khamenei a interdit l’importation du vaccin sans raison logique. Cela signifie que d’autres responsables doivent promettre qu’un vaccin national sera mis sur le marché plus tard cette année, sous réserve de tests.
La peur de protestations massives et populaires
La vérité est que les responsables iraniens sont terrifiés. Ils craignent qu’un vaccin Covid-19 permette au peuple iranien de se rassembler à nouveau massivement. Cela signifierait une augmentation des manifestations contre le système et le renversement des mollahs. Au cours des 12 derniers mois, le gouvernement a utilisé la pandémie comme un moyen de réprimer les protestations. Ça lui a permis aussi de maintenir son emprise chancelante sur le pouvoir.
Avant la pandémie, le gouvernement iranien devait faire face à de multiples manifestations chaque jour. Il n’avait réussi à réprimer que trois manifestations majeures en deux ans. Il ne serait pas du tout surprenant que de nouvelles manifestations se produisent rapidement.
Le coronavirus a permis à Khamenei et au président Hassan Rouhani de détourner l’attention de leur gouvernement désastreux. Khamenei a même dit que le coronavirus était une « bénédiction. » Toutefois, les deux leaders ont échoué car l’attention est de nouveau tournée vers eux. En plus, le peuple iranien est furieux que le régime l’ait utilisé comme de la chair à canon contre le virus.
Le quotidien Hamdeli a écrit : « Le comportement des autorités semble indiquer qu’ils n’ont pas remarqué l’augmentation du nombre de décès et des nouveaux cas de coronavirus. Ils ne peuvent tolérer une diminution du nombre de patients atteints de la Covid-19. »
Source : Iran Focus (site anglais)