CSDHI – Les retraités iraniens ont organisé des manifestations dans plus de 15 villes à travers l’Iran le 4 mars pour demander des pensions plus élevées, tout en annonçant qu’ils ne participeraient pas aux prochaines élections présidentielles en Iran.
Les manifestants ont scandé des slogans. Parmi ceux-ci, on pouvait entendre : « Nous avons entendu trop de mensonges et nous ne voterons pas ! », « Nous n’avons aucun soutien et nous ne voterons pas ! », « Nous n’avons vu aucune justice et nous ne voterons pas ! »
L’agence de presse officielle ILNA a écrit que les retraités ont scandé « 4 millions de tomans de pensions ne suffisent pas quand le seuil de pauvreté est de 10 millions de tomans. »
Les retraités se sont rassemblés devant les bâtiments de l’Organisation de la sécurité sociale à Téhéran, à Karaj près de la capitale, à Arak au sud-ouest de Téhéran, à Tabriz, Ardabil et Qazvin dans le nord-ouest de l’Iran, dans les villes du nord de Sari et Rasht. Ils se trouvaient aussi à Gorgan, Neyshabur et Mashhad dans le nord-est de l’Iran, Ispahan dans le centre, Hafttapeh, Shushtar, Shush, Ahwaz et Chiraz dans le sud-ouest. Et enfin à Kerman dans le sud-est, et les villes occidentales de Khorramabad et Ilam.
Depuis décembre 2020, les retraités ont organisé plusieurs rassemblements nationaux hebdomadaires. Les précédentes manifestations ont eu lieu les 26 janvier, 10 janvier, 3 janvier, 14 février, 21 février et 7 mars.
Les retraités iraniens réclament des salaires plus élevés, des soins de santé et de meilleures conditions de vie. Ils sont en colère en raison de l’énorme différence entre leurs pensions et le seuil de pauvreté alors qu’ils ont passé 30 à 50 ans de leur vie dans le monde du travail. Leurs salaires actuels représentent environ un quart du seuil de pauvreté actuel en Iran.
Source : Iran News Wire