CSDHI – L’Iran connaît un certain nombre de crises économiques, sociales et environnementales.
La plus grande crise de l’Iran est le chômage
Cela ne fait qu’augmenter la haine du peuple envers le régime à mesure que les crises s’aggravent et détruisent la vie des gens.
L’une des plus grandes crises en ce moment est le chômage. Même les médias officiels en parlent. Cela montre à quel point le problème est grave.
Le quotidien Farhikhtegan a écrit samedi : « Dans les cinq prochaines années, la population active du pays atteindra 29 millions. Compte tenu des emplois non durables, si un million d’emplois n’est pas créé dans le pays chaque année, le pays devra affronter une armée de personnes éduquées mais sans emploi. »
Le Centre des statistiques de l’Iran a indiqué, fin 2020, que le taux de chômage était de 2 478 000. 961 000 d’entre eux ont des diplômes. Beaucoup sont des femmes.
En fait, de nombreuses personnes très instruites en Iran sont obligées de travailler comme contractuels ou saisonniers. Elles luttent pour joindre les deux bouts à cause de l’inflation élevée et de la montée en flèche des prix.
L’inflation, la pauvreté ont détruit la vie du peuple iranien
Kar-o-Kargar a écrit dimanche que l’inflation, les salaires de la pauvreté et la montée en flèche des prix ont causé l’effondrement de la vie des gens. Les familles sont tellement incapables de payer les frais de subsistance que de plus en plus d’entre elles doivent envoyer leurs enfants travailler.
Maintenant, les mollahs et leurs loyalistes continuent d’accuser les sanctions. Mais ce n’est tout simplement pas le cas.
Le quotidien Arman a écrit dimanche : « N’oublions pas que l’origine des protestations de nombreuses personnes contre les affaires économiques du pays est due aux actions des responsables corrompus. Ces responsables… ont pillé la richesse nationale et rendu les gens méfiants à l’égard des actions du régime. »
La haine du peuple est en pleine ascension
Pendant ce temps, Hamdeli a averti que la colère du peuple s’est accumulée depuis longtemps. Les gens ont perdu leurs économies en bourse à une telle échelle que, bien sûr, le peuple est en colère.
Ils ont écrit : « L’absence d’amélioration, la poursuite et la mise en place de nouveaux arrangements pour compenser ou réduire cet échec économique par les responsables augmentent la colère du peuple. L’oppression de ce peuple spolié, comme ce qui s’est passé lors des récentes manifestations, augmente également la colère du peuple. »
Selon le journal, la réponse du régime à la colère légitime du peuple n’a fait que susciter davantage de colère et de protestations. Ils ont averti qu’un autre soulèvement, comme celui de novembre 2019 et de décembre 2017, pourrait se profiler. Le journal écrit qu’au fil du temps, « la colère se manifeste à nouveau. Et ce sera la même société immergée dans la colère » envers le régime.
Source : INU