CSDHI – M. Fallahzadeh, 59 ans, a commencé sa carrière lors de la guerre de huit ans avec l’Irak. Il commandait la 33e division Al-Mahdi des pasdarans. Le 18 avril, le chef de la division des opérations spéciales à l’étranger de la Force Qods est décédé.
Un communiqué indiquait que le général de brigade Mohammad Hosseinzadeh Hejazi était mort d’une « maladie cardiaque. » Mais on a immédiatement mis en doute cette information. Les doutes ont été renforcés par la diffusion sur Twitter d’un message du fils d’un autre commandant, décédé, des pasdarans :
« Je veux juste dire que la cause de la mort n’était pas une maladie cardiaque. Mon chef, votre soldat a été sacrifié pour vous », a écrit Muhammad Mehdi Hemmat. « Je vous présente mes condoléances ; je me sacrifie aussi pour vous. »
On peut en déduire que les pasdarans et le régime iranien mentent au sujet de ce décès afin de dissimuler des informations qui pourraient nuire au régime.
Hejazi était un personnage important dans les activités étrangères malignes du régime avant et après être devenu le chef adjoint des pasdarans. De 1998 à 2007, il était le commandant des bassidjis, les forces paramilitaires civiles dirigées par les pasdarans. De 2008 à 2009, il a occupé le poste de chef adjoint des pasdarans. Il a joué un rôle de premier plan dans la répression des manifestations.
À partir de 2011, Hejazi s’est illustré par des crimes contre des civils en coordonnant l’aide au régime d’Assad pendant la guerre civile syrienne. Après la promotion du général de brigade Esmail Qaani qui a remplacé Soleimani, Hejazi a assumé la direction adjointe de la Force Qods.
Le commandant en chef des pasdarans (IRGC) a nommé le général de brigade Mohammad Hejazi au poste de commandant adjoint de la force Qods. Cela signifie que nous devons nous pencher sur la vie de Hejazi.
Hejazi, 63 ans, était commandant de la branche paramilitaire des pasdarans (IRGC), le Bassidj, de 1997 à 1999. Il est ensuite devenu commandant adjoint de l’IRGC.
Indépendamment de l’authenticité de la mort de Hejazi, il aurait été justifié comme l’a été l’assassinat de Soleimani. Le brigadier-général de remplacement de Hejazi, Mohammad Reza Fallahzadeh, s’est également fait remarquer pendant la guerre civile syrienne. Il a commis divers crimes sous le commandement de Soleimani. Cela lui a valu le surnom d’Abu Baqir.
Âgé de 59 ans, Fallahzadeh a commencé sa carrière lors de la guerre de huit ans avec l’Irak, en commandant la 33e division Al-Mahdi des pasdarans. Après la fin du conflit en 1988, il a commandé la 19e division Fakhr. Après cela, il a successivement commandé les forces de l’IRCG de trois provinces : Yazd, Isfahan, Fars, et le camp de Karbala des pasdarans.
De 2007 à 2023, il était le gouverneur de Yazd avant de diriger les opérations des forces Qods en Syrie et de devenir coordinateur adjoint. En Syrie, il a commis diverses infractions aux droits humains. Il les a reconnues dans des commentaires adressés à des collègues du régime.
M. Fallahzadeh était l’adjoint du commandant des pasdarans en Syrie. Certains ont suggéré qu’il était un commandant à part entière lors de la bataille d’Alep. Celle-ci a décimé la deuxième plus grande ville de Syrie.
Il était assis aux côtés de Hossein Jaberi Asari, assistant principal du ministre iranien des Affaires étrangères et représentant officiel du gouvernement iranien dans les discussions sur la Syrie, lors des « pourparlers d’Astana » au Kazakhstan. Fallah Zadeh a été introduit dans cette discussion en tant que conseiller du ministre des affaires étrangères, malgré son absence de poste ministériel et sa fausse représentation des intérêts paramilitaires.
Source : Stop au Fondamentalisme