CSDHI – Un groupe bipartisan de législateurs américains appelle à se concentrer sur les violations des droits humains et le terrorisme de Téhéran.
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et les Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran) ont indiqué qu’un groupe bipartisan de membres du Congrès américain a coparrainé une résolution appelant à une politique ferme envers le régime des mollahs.
Un groupe bipartisan de législateurs américains
Le mardi 27 avril 2021, une résolution coparrainée par 225 membres de la Chambre des représentants des États-Unis demande à l’administration Biden de soutenir le peuple iranien dans sa lutte pour parvenir à un Iran libre et démocratique qui puisse vivre en paix avec le reste du monde.
La résolution H.Res 118, présentée pour la première fois en février, appelle à « soutenir le désir du peuple iranien d’avoir une République d’Iran démocratique, laïque et non nucléaire. » Elle condamne « les violations des droits humains et le terrorisme d’État par le gouvernement iranien. » Elle a maintenant le soutien de la majorité de la Chambre.
Le Congrès envoie un message fort à l’Iran, à savoir que les États-Unis ne tolèrent pas les violations continues des droits de l’homme.
Conférence en ligne
Le 27 avril 2021, une conférence en ligne organisée par l’Organization of Iranian American Communities (OIAC) a présenté la résolution. L’événement comprenait des discours de membres du Congrès et de représentants de la diaspora iranienne.
Le membre du Congrès Tom McClintock (R-CA), le parrain de la H.Res. 118, a déclaré lors de la conférence : « Le peuple iranien a résisté à l’aventurisme nucléaire. Il veut un pays non-nucléaire. » Il a ajouté : « Ce qui est tout à fait clair, c’est que ce régime, depuis ses plus hauts niveaux de pouvoir et de corruption, s’est engagé à saper les normes et privilèges diplomatiques les plus précieux tout en prétendant rechercher un engagement diplomatique avec la communauté internationale. »
Député Brad Sherman (D-CA)
Le membre du Congrès Brad Sherman (D-CA), principal parrain démocrate de la résolution, a déclaré : « Le Congrès envoie un message fort à l’Iran, à savoir que les États-Unis ne tolèrent pas les violations continues des droits humains perpétrées par le régime iranien. »
Les manifestations se sont rapidement étendues à plus de 190 villes du pays. Elles se sont transformées en un rassemblement national contre le régime. La poursuite du soulèvement est susceptible d’entraîner la chute du régime.
Des protestations dans tout le pays
H.Res. 118, la résolution fait référence à deux grandes séries de protestations à l’échelle nationale en Iran en 2018 et 2019. Ces deux soulèvements étaient marqués par la participation massive d’Iraniens de tous horizons. Il y avait aussi des slogans qui appelaient au renversement du régime des mollahs dans son intégralité.
Le régime n’a réussi à empêcher son effondrement qu’en recourant à la violence et à la répression pure et simple. Notamment, il a tué 1 500 manifestants en 2019, en procédant à une vague brutale d’exécutions. Puis, il a incarcéré des milliers de manifestants en leur faisant subir des tortures barbares. En septembre 2020, Amnesty International a publié un rapport. Il détaillait les tortures qui étaient encore infligées à l’époque aux participants du soulèvement de 2019.
Reuters a confirmé, dans un reportage spécial du 23 décembre 2019 sur la répression meurtrière des manifestations nationales de novembre en Iran, le bilan de 1500 morts annoncé par l’OMPI, le 15 décembre 2019.
Massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988
La résolution 118 fait référence au rapport d’Amnesty International ainsi qu’à deux résolutions précédentes de la Chambre des représentants. Celles-ci soulignent les violations des droits de l’homme en Iran.
L’une de ces résolutions antérieures était également axée sur les violations des droits humains associées aux récentes manifestations politiques. De son côté, l’autre, la H. Res. 4744, adoptée par le 115e Congrès, condamnait plus généralement les abus de Téhéran à l’encontre des dissidents et des militants. Elle accordait une attention particulière au massacre de 30 000 prisonniers politiques au cours de l’été 1988.
Condamnation d’un diplomate iranien terroriste
La résolution H.Res. 118 de la Chambre des représentants attire également l’attention sur le terrorisme d’État du régime iranien, mis en évidence par un récent verdict d’un tribunal belge qui a condamné quatre agents du régime iranien. Notamment, il a condamné un diplomate de carrière, pour avoir tenté de faire exploser un grand rassemblement de l’opposition iranienne en France.
Soutien pour un changement de régime en Iran
La résolution H.Res. 118 se termine en déclarant que la Chambre des représentants des États-Unis « se tient aux côtés du peuple iranien. Celui-ci continue à organiser des manifestations légitimes et pacifiques contre un régime oppressif et corrompu. La Chambre reconnaît les droits du peuple iranien. Il légitime sa lutte pour établir une République d’Iran démocratique, laïque et non nucléaire. »
Source : Stop au Fondamentalisme