CSDHI – L’économie de l’Iran est dévastée par la corruption systémique du régime des ayatollahs. De nombreux Iraniens souffrent de la misère à cause de la théocratie au pouvoir.
Ces derniers jours, les médias officiels et les économistes affiliés au régime ont démantelé l’idée fausse selon laquelle les sanctions constituent le principal problème économique de l’Iran.
Les méthodes de prise de décision du régime sont inappropriées et irréfléchies
Le 14 mai, Farshad Momeni, un économiste du régime, s’est exprimé avec le quotidien officiel Eghtesad-e Sarmad. Il a avoué que des méthodes de prise de décision inappropriées et irréfléchies ont confronté le pays à beaucoup de corruption et d’inefficacité.
« On peut dire sans risque de se tromper que ces politiques erronées sont à l’origine de tous les petits et grands problèmes économiques en Iran. De surcroît, elles provoquent l’inflation parce qu’elles sont anti-production et fondées sur l’injustice », poursuit M. Momeni.
Momeni pointe du doigt le soi-disant « plan de contrôle du taux de change » du régime et les « constructions de logements. » Ils ont entraîné la disparition de milliards de dollars dans la richesse du pays.
330 milliards d’euros dépensés pour le contrôle du taux de change
« Les estimations officielles montrent qu’au cours des 30 dernières années, l’Iran a consacré 330 milliards de dollars de ses ressources en devises à un phénomène appelé le contrôle du taux de change. Alors que si les autorités n’avaient pas pris cette décision, elles n’auraient pas dépensé ces 330 milliards de dollars. Et toute la corruption, l’inefficacité et les détournements causés par le choc du taux de change n’auraient pas émergé », a déclaré M. Momeni.
« L’équivalent de 204 milliards d’euros a été perdu sous la forme de bâtiments inutiles et de maisons vacantes. Cela résulte de l’irrationalité et de l’encouragement d’activités improductives des responsables du régime », a ajouté Momeni.
« Nous avons perdu 122 milliards d’euros. Nous avons encouragé le détournement de fonds, le lobbying et la corruption dans les projets de développement du pays, conformément au Centre de recherche parlementaire. Cela est entièrement attribuable au temps qu’il faut pour adopter les projets de développement, ainsi que les paiements en trop et le gaspillage de ressources », a confirmé M. Momen.
596 milliards d’euros gaspillés par le régime
En conséquence, selon Farshad Momeni, la corruption du régime a gaspillé plus de « 596 milliards d’euros » du capital iranien.
Les Iraniens subissent les conséquences de la corruption et des politiques insensées du régime. La pauvreté touche les Iraniens de tous horizons. Mais, la misère des travailleurs iraniens est particulièrement déplorable.
« Pendant ce temps, l’épidémie de la Covid-19 et la flambée des prix ont écrasé les personnes à faible revenu. La moitié des travailleurs ont perdu leur emploi. Et ce chômage peut causer beaucoup de dommages sociaux », note Eghtesad-e Pouya.
« Au cours des dernières années, la classe ouvrière, employée ou retraitée, était en proie à une préoccupation majeure : les moyens de subsistance. » Selon l’agence de presse semi-officielle ILNA, ils ont une vision négative de leur niveau de vie futur.
Le régime prévoit de réduire encore plus leurs salaires
Le régime a mis en œuvre une proposition visant à réduire encore plus leurs salaires, leurs primes et leurs pensions. Pendant ce temps, les travailleurs iraniens souffrent de la faim et de l’inflation. Et malgré tout cela, depuis quatre mois, les retraités et les pensionnés manifestent chaque semaine pour exiger un ajustement de leurs pensions en fonction de l’inflation.
« Ces dernières années, une nouvelle source d’inquiétude pour les travailleurs a été la tentative de modifier la base de calcul des pensions. Pendant des années, la « réforme paramétrique » est devenue un mot de code pour réduire les salaires et les avantages des retraités. Dans un article publié samedi, ILNA écrit : « C’est un titre séduisant, mais il est dangereux. »
Les actes perturbateurs du régime ont transformé la société en une bombe à retardement. Ils ont conduit les responsables à être avertis d’un nouveau soulèvement national par les médias officiels.
Source : Stop au Fondamentalisme