CSDHI – La crise du coronavirus, la COVID-19 ne fait qu’empirer en Iran. Les responsables du régime prévoient l’entrée prochaine du cinquième pic. Ceci est inédit dans le reste du monde, alors que les médias officiels font état d’une nette augmentation du nombre de villes étiquetées « rouges. »
Khabar Online a écrit vendredi dernier : « Les graphiques annoncent de mauvaises nouvelles concernant l’épidémie de la Covid-19 en Iran. Pour la deuxième semaine consécutive, la prévalence du coronavirus dans le pays a augmenté. »
C’est le même jour que le ministre de la santé Saied Namaki a déclaré qu’il y avait 32 villes déclarées rouges en raison du nombre élevé d’hospitalisations.
Cette situation est le résultat des politiques menées par le régime tout au long de la pandémie. Par exemple, le refus de fermer les entreprises et de fournir une aide financière. Mais, c’est aussi le résultat d’un déploiement monstrueusement lent des vaccins. En effet, les mollahs ont déclaré qu’ils ne faisaient pas confiance aux vaccins fabriqués aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Quelques semaines plus tard, ils ont commencé à déployer un vaccin national. Il n’a pas reçu l’approbation de l’Organisation Mondiale de la Santé. Mais cela ne suffit pas, notamment parce que l’on craint que ce vaccin ne fonctionne pas ou, comme l’a écrit le vice-ministre de la santé Farid Najafi, qu’il soit dangereux. Le régime a depuis assoupli l’interdiction en établissant une distinction arbitraire entre les vaccins Oxford et Pfizer fabriqués au Royaume-Uni et aux États-Unis et ceux fabriqués dans d’autres pays.
En outre, contrairement à ce qui se passe dans la plupart des autres pays, les Iraniens doivent payer le vaccin. Le chef de la Food and Drug Administration, Kianoush Jahanpour, a déclaré que le vaccin Barakat coûtait 200 000 tomans. Lorsque les gens ont protesté à juste titre parce que la majorité des Iraniens vivent dans la pauvreté, Jahanpour s’est moqué d’eux sur Twitter. Et personne ne l’a admonesté, pas même par Namaki qui est son patron.
Le quotidien Arman a écrit : « La vaccination payante intervient à un moment où les statistiques montrent que les performances de l’Iran ne sont pas bonnes par rapport aux autres pays. Et même le Pakistan a pu vacciner six fois plus que la population iranienne. »
Le régime a récemment annoncé que le guide suprême Ali Khamenei allait recevoir son premier vaccin. Toutefois, la vérité est que lui et d’autres responsables sont déjà vaccinés depuis des mois. L’ancien président Mahmoud Ahmadinejad l’a admis le 10 mai. Mais a refusé de dire de quel pays provenaient les vaccins. Ceci indique que les mollahs n’ont pas reçu le vaccin national, mais probablement les mêmes vaccins qu’ils déclaraient dangereux.
La Résistance iranienne a déclaré : « [Malgré cela] Khamenei a fait ce geste stupide de se faire « vacciner » par le vaccin national pour le promouvoir et le vendre aux pauvres Iraniens. Son intention de promouvoir ce vaccin est que ses énormes institutions financières et les pasdarans sont derrière la création et la vente de ces vaccins. »
Le quotidien officiel Hamshahri a écrit à propos de la mauvaise condition du vaccin contre le coronavirus. Il déclare : « Des études de terrain indiquent que la deuxième dose du vaccin pour personnes âgées continue d’être en mauvaise condition. »
Les informations indiquent que de nombreux demandeurs de vaccins font de longues files d’attente de 5 à 15 heures. Les profiteurs se relaient pour les vendre. Et certains groupes attendent dans la voiture la veille pour recevoir le vaccin et y passent la nuit. Selon les informations, le prix de vente du « tour » a atteint 300 à 600 mille tomans. (Quotidien officiel Khabar Fori, 28 juin 2021)
Mohammad Reza Mahboubfar, un expert du régime, a admis que 300 000 personnes sont mortes à cause du coronavirus. Il a déclaré : « Alors que le coronavirus est en cours d’éradication dans de nombreux pays et que la chaîne de transmission est coupée, dans notre pays, les prochains pics sont à venir. Jusqu’à présent, plus de 300 000 personnes dans le pays sont mortes à cause du coronavirus. Mais divers vaccins iraniens sont dévoilés un par un, et le coronavirus est toujours en hausse. (Quotidien d’État Arman, 27 juin 2021)
Source : INU