CSDHI – Huit militants civils se sont rassemblés devant le bâtiment du ministère de l’Intérieur. Leur présence était un signe de soutien aux manifestations contre la pénurie d’eau au Khouzistan.
Les agents des mollahs arrêtent et frappent des militants civils
Mais, les forces du régime les ont violemment arrêtés et « battus ». Puis ils les ont relâchés quelques heures plus tard. Narges Mohammadi, Arash Sadeghi, Rasoul Badaghi, Arash Kaykhosravi, Pouran Nazemi, Ruhollah Mardani, Hamid Asefi et Jafar Azimzadeh figuraient parmi les personnes arrêtées.
Les forces de sécurité ont arrêté les huit militants de la société civile qui s’étaient rassemblés devant le bâtiment du ministère de l’Intérieur, rue Fatemi à Téhéran. Elles les ont détenus pendant plusieurs heures avant de les relâcher.
C’est le Centre des défenseurs des droits de l’homme, qui le premier a rapporté la nouvelle. Selon lui, les participants ont scandé « Khouzistan is not alone » (le Khouzistan n’est pas seul) en soutien aux protestations du peuple khouzistanais. Ils ont appelé à la fin de la répression sanglante de leurs manifestations pacifiques.
Des militants célèbres figuraient parmi les personnes arrêtées
Narges Mohammadi, Arash Sadeghi, Rasoul Badaghi, Arash Kaykhosravi, Pouran Nazemi, Ruhollah Mardani, Hamid Asefi et Jafar Azimzadeh figurent parmi les personnes arrêtées.
Taghi Rahmani, le mari de Narges Mohammadi et militant politique basé à Paris, a tweeté la nouvelle de son arrestation hier. Il a écrit : « Les forces de sécurité Iraniennes ont arrêté Narges Mohammadi et plusieurs autres personnes. Ils les ont arrêtés et battus ».
On ne sait pas encore si des poursuites judiciaires seront engagées à leur encontre.
Les manifestations de grande ampleur contre la crise de l’eau et la mauvaise gestion dans les villes du Khouzistan ont commencé dans la soirée du 15 juillet. Elles se sont heurtées à une violente répression policière. On a entendu des coups de feu dans de nombreuses vidéos partagées sur les médias sociaux.
Selon les responsables iraniens, il n’y aurait eu que deux morts
Les manifestations ont eu lieu dans au moins 17 villes de la province du Khouzistan. Notamment à Ahwaz, Susangerd, Shadegan, Shush, Shavar et Karkheh. Selon les photos et les détails partagés sur les médias sociaux, on déplore le meurtre de quatre manifestants, jusqu’à présent. Cependant, les autorités ont confirmé que seuls deux manifestants sont morts. Elles ont affirmé que ce sont des « contre-révolutionnaires » qui les ont tues. Les médias nationaux ont identifié les deux manifestants comme étant Mostafa Naeemavi, 30 ans, et Ghasem Nasseri-Khaziri, 17 ans.
Source : IHR