CSDHI – A Jod, dans la province du Sistan-Baloutchistan, au sud-est du pays, les forces de la marine ont tué un baloutche.
Selon HRANA, l’homme s’appelait Mohammad Daryanavard. Les informations indiquent que les forces de la marine le soupçonnaient de faire de la contrebande d’alcool. Elles ont ouvert le feu sur lui. Le site Web Baloch Campaign a déclaré qu’elles avaient arrêté deux autres personnes. Il s’agit de Saeed et Gadoul.
Il s’agit du cinquième cas en juillet au cours duquel la police ou les forces de sécurité tuent des civils.
Le 17 juillet, deux Baloutches iraniens sont morts des tirs de la police dans la province sud du Khorasan, dans l’est de l’Iran. Les deux hommes s’appelaient Naser Aalizehi et Mousa Aalizehi.
Le 13 juillet, les forces narcotiques iraniennes ont tué un baloutche, Mahmoud Berahoui à Birjand, dans l’est de l’Iran. Les forces narcotiques ont poursuivi sa voiture. Puis, elles ont ouvert le feu sur lui à bout portant. Elles ont touché Mahmoud à la gorge et au cœur, puis, il est décédé.
Le 14 juillet, la police à Bandar Abbas, dans le sud de l’Iran a tué un Baloutche. Il se nommait Afzal Paknejad.
Le 2 juillet, la police des frontières à Rask, dans le sud-est de l’Iran, a abattu un ouvrier baloutche. Il a s’appelait Faghir-Mohammad Lelahizehi. Celui-ci et quelques autres personnes étaient partis au travail. Ils se reposaient sur le chemin du retour lorsque la police des frontières a ouvert le feu sur eux.
La police et les forces de sécurité iraniennes procèdent à ces tirs en toute impunité. Selon le rapport annuel d’un groupe de défense des droits humains, les forces de sécurité de l’État iranien ont directement ou indirectement pris pour cible au moins 204 citoyens iraniens en 2020. Et 74 ont perdu la vie.
Source : Iran News Wire