CSDHI – Les forces de sécurité ont abattu un homme de 22 ans dans un parc lundi soir. En effet, il célébrait son anniversaire avec des amis dans la ville de Shush, dans le sud-ouest de l’Iran.
L’homme s’appelait Sajjad Ka’ibi. L’un de ses amis, Ali Ka’b Amir, a également été abattu et gravement blessé.
Il fêtait son anniversaire avec des amis
Des sources proches de la famille du jeune homme ont déclaré : « Sajjad et ses amis fêtaient son anniversaire dans un parc près de la ruelle Ebrahimabad, à côté de la municipalité de Shousha. Les forces de sécurité les ont attaqués. Puis, elle a tiré et tué Sajjad après les avoir frappés ».
La source a ajouté que quatre balles ont touché Sajjad Kaabi à la jambe et au cœur. Il a été tué sur le coup.
Le corps de Sajjad a été remis à sa famille mercredi après une autopsie.
Les meurtres impunis d’innocents par le régime
Les forces de sécurité du régime iranien tirent, tuent ou blessent des civils innocents sans avoir à rendre de comptes.
Les autorités iraniennes tentent souvent de justifier le recours à la force meurtrière par les forces de sécurité en affirmant sans preuve que ces dernières affrontaient des « voyous » ou des « suspects dangereux ».
On signale presque quotidiennement que des policiers et des gardes-frontières ouvrent le feu sur des porteurs kurdes à la frontière dans l’ouest de l’Iran et sur des civils transportant du carburant dans le sud-est du pays. Les forces de sécurité iraniennes procèdent à ces tirs en toute impunité.
Et ce, alors que la loi iranienne exige des forces armées qu’elles réduisent les risques de décès lors de l’usage de la force.
L’article 2 de la loi sur l’utilisation des armes par les forces armées en cas d’urgence stipule que les agents des forces de l’ordre doivent avoir « le contrôle total de leur arme » tandis que l’article 7 stipule qu’ils doivent « viser de préférence les jambes pour s’assurer qu’elles ne causent pas la mort ou ne blessent pas des tiers. »
L’article 2 impose également aux autorités de « prendre en charge les personnes blessées et de les transférer vers des centres médicaux dans les plus brefs délais
Source : Iran HRM