CSDHI – Selon des rapports et des preuves vidéo provenant de l’intérieur de l’Iran, le 24 février, des membres des Unités de résistance, un réseau lié au MEK en Iran, ont diffusé des bandes audio anti-gouvernementales dans les villes de Téhéran et de Mashhad, avec des slogans anti-régime diffusés dans deux rues très fréquentées.
Les membres des Unités de résistance, un réseau croissant d’Iraniens héroïques affiliés au MEK, continuent leur campagne antirégime actuelle, cette fois à Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran, en diffusant les slogans suivants dans la rue très fréquentée de Vali Asr :
« Mort aux oppresseurs ! Que ce soit le Shah ou Khamenei ! »
« Le seul chemin vers la liberté passe par le renversement du régime ! ».
Cette initiative a eu lieu dans la soirée du 13 mars. De nombreux habitants ont applaudi cette mesure anti-régime.
Le soir du 9 mars, des membres des unités de résistance ont projeté un slogan anti-régime géant disant « Mort à Khamenei ! Gloire à Rajdavi ! » sur le mur d’un gratte-ciel situé sur l’autoroute Jalal Al Ahmad de Téhéran, l’une des principales artères de la ville.
Le slogan » Mort à Khamenei » fait allusion au Guide suprême du régime Ali Khamenei, tandis que « Hail to Rajavi » (Gloire à Radjavi) fait référence aux leader de la Résistance iranienne Massoud Radjavi, Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la coalition d’opposition du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).
Une grande affiche « Mort à Khamenei ! Gloire à Rajavi ! » a été projeté sur le ciel de Téhéran, le 9 mars.
Dans la soirée du lundi 28 février, Téhéran et Shahriar, à l’ouest de Téhéran, ont été le théâtre d’une nouvelle vague de slogans anti-régime lancés dans des lieux publics.
Les habitants du célèbre marché de Téhéran ont entendu de tels slogans dénonçant les hauts dirigeants du régime et demandant le renversement de l’establishment des mollahs tout au long de l’après-midi.
« Le peuple iranien est informé, il méprise le Shah et les mollahs », faisant référence au renversement par le peuple iranien en 1979 du régime monarchique du Shah, ainsi qu’à l’opposition du peuple au régime actuel des mollahs.
Une situation similaire a été observée sur l’avenue Vali Asr à Shahriar, une ville située juste à l’ouest de la capitale iranienne Téhéran, avec des slogans anti-régime diffusés en public :
« Mort à Khamenei ! Gloire à Radjavi ! »
« Mort aux oppresseurs ! Que ce soit le Shah ou les mollahs ! »
« Mort à Khamenei et Raïssi ! »
Il convient de noter que pendant le soulèvement de novembre 2019, le Shahriar était l’un des points chauds des grandes batailles entre les courageux manifestants et les forces oppressives du régime. Pour disperser les protestations, les autorités ont eu recours à des tirs à balles réelles, faisant plusieurs morts et blessés.
Selon des informations et des preuves vidéo provenant de l’intérieur de l’Iran, le 24 février, des membres des Unités de résistance, un réseau lié au MEK à l’intérieur de l’Iran, ont diffusé des bandes audio anti-gouvernementales dans les villes de Téhéran et de Mashhad, avec des slogans anti-régime joués dans deux rues très fréquentées.
Le 11 février, date anniversaire de la révolution iranienne de 1979, des slogans contre le régime ont été diffusés par les haut-parleurs d’une agence de la Saderat Bank à Shahriar, à l’ouest de Téhéran.
La cassette contenait des slogans qualifiant Raïssi de boucher, appelant au renversement de la dictature des mollahs et faisant l’éloge des dirigeants de la Résistance. Une administration locale informe la population que le système audio de la banque a été compromis et lui demande d’éviter la zone et de s’abstenir d’écouter les slogans. Cet événement s’est produit un jour après que des slogans identiques aient été diffusés à Fardis, Sarasiab et Shahr-e Rey, qui sont respectivement situés à l’ouest et au sud de Téhéran.
Des slogans similaires ont été entendus au Bazar Reza de Mashhad le 9 février. Les habitants ont affirmé que le système informatique du marché avait été piraté à ce moment-là. L’incident s’est produit quelques semaines seulement après la coupure du système de radiodiffusion du régime, qui a permis la diffusion de séquences de dirigeants de la Résistance iranienne à la télévision d’État.
Source : Stop au Fondamentalisme