CSDHI – La plupart des iraniens sont étouffés par la pauvreté. Ils n’ont pas les moyens d’acheter ce dont ils ont besoin à la veille de Norouz. Ils ne peuvent pas acheter de vêtements, de nourriture, d’équipements domestiques, etc.
Une pauvreté endémique qui ravage le pays
Le nouvel an perse de 1401, également connu sous le nom de « Norouz », ou « le nouveau jour », a commencé le 20 mars. Pour les Iraniens, c’est un nouveau jour, avec des désastres économiques encore plus conséquents qu’hier. La pauvreté endémique s’étend dans tous les foyers dans tout le pays.
En raison de la politique destructrice des mollahs, Norouz, avec ses festivités spectaculaires, n’est plus un signe de joie et de réjouissance pour les Iraniens, contrairement à ce que les apologistes du régime tentent de prétendre. Les gens ne peuvent pas suivre les traditions les plus importantes de leur pays. Les parents ne peuvent pas acheter de cadeaux pour leurs enfants, inviter des membres de la famille ou dresser leur table colorée « Haft Sin » (sept « S »).
« La plupart des gens n’ont pas les moyens d’acheter ce dont ils ont besoin la veille de Norouz. Ils ne peuvent pas acheter de vêtements, de nourriture, d’équipement ménager, etc. Le 15 mars, le journal officiel Etemad a déclaré : « Cette circonstance présente une image claire de la pauvreté croissante, de l’élargissement des distances sociales et de la diminution du pouvoir d’achat des gens. »
Raïssi se vante d’avoir éradiqué la pauvreté
Néanmoins, le président du régime, Ebrahim Raïssi, s’est vanté d' » avoir éradiqué la pauvreté en deux semaines ! »
« Ces responsables qui parlent d’éradiquer la pauvreté en deux semaines devraient visiter le marché et voir les yeux visiblement troublés, en colère et honteux de ces parents devant les envies de leurs enfants qu’ils ne peuvent satisfaire », écrit le quotidien Etemad, se moquant des promesses vides de Raïssi tout en faisant référence aux effusions de rage des gens à cause de leurs difficultés financières qui ne font que croître.
Le gouvernement de M. Raïssi a récemment fait grand cas de l’augmentation des salaires et des primes de fin d’année accordées aux travailleurs et aux autorités. Cependant, les médias officiels ont admis que ces affirmations étaient fausses.
Des salaires qui culmine à environ 200 euros pour des familles d’un à deux enfants
Selon le Conseil suprême du travail du régime, tel que publié par le journal officiel Quds News le 16 mars, « le salaire minimum des travailleurs ayant deux enfants sera de 67 millions de rials par mois » et « le salaire minimum des travailleurs ayant un enfant sera de 63 millions de rials par mois », soit entre 218 et 227 euros.
En d’autres termes, le salaire des travailleurs augmente de 20 millions de rials, ce qui porte leur salaire quotidien à environ 7.28 euros.
« Dans un pays où le panier de consommation des classes inférieures se limite aux produits de première nécessité en raison de la pauvreté chronique, une augmentation du salaire minimum, en l’absence d’une croissance économique et d’une prospérité qui ont augmenté les coûts de production et d’importation de ces produits de base, injecte une inflation massive dans l’économie du pays », a rapporté le quotidien Donayay-e Eghtesad le 17 mars, citant Hossein Selahvarzi, vice-président de la Chambre de commerce d’Iran.
« Annoncer un salaire minimum qui n’a aucun impact sur la croissance économique est devenu la manœuvre des gouvernements pour dire qu’ils sont sensibles au sort des gens », explique un fonctionnaire.
« Ces jeux pathétiques n’ont pas d’effet positif sur la vie des travailleurs. Ces décisions ont un coût élevé pour les Iraniens, qui doivent déjà faire face à une inflation et un chômage croissants », remarque-t-il.
Un pays riche dont la population ne peut plus manger
« Pourquoi les Iraniens, qui sont assis sur un océan de pétrole et de gaz, doivent-ils tant souffrir ? » est une question évidente. La corruption, l’ineptie, la mauvaise gestion du régime et la dilapidation des richesses nationales au profit du terrorisme sont les réponses rapides.
L’économie dévastée de l’Iran a transformé le pays en une bombe à retardement. Le fait que des personnes de tous horizons protestent et accusent le régime de leur rendre la vie misérable en est la preuve. Craignant un nouveau soulèvement et l’explosion ultime de la dissidence dans la société fragile de l’Iran, les médias officiels et les responsables ont mis en garde contre un nouveau soulèvement et l’explosion ultime de la dissidence.
« Ce scénario ne peut plus être toléré. » Si la circonstance actuelle se poursuit, nous assisterons à une explosion sociale cette année, voire l’année prochaine ! » C’est l’avertissement lancé par Arman-e Meli.
Source : Stop au Fondamentalisme