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Un avion vénézuélien bloqué au sol à Buenos Aires sous le coup d’une enquête

17 juillet 2022
in Répression
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avion vénézuélien boeing 747 iran csdhi

Le Boeing 747-300 immatriculé YV3531 de la compagnie vénézuélienne Emtrasur à l’aéroport international de Cordoba (Argentine), le 6 juin 2022, avant son décollage pour Buenos Aires. SEBASTIAN BORSERO / AFP

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Le Monde – Un avion vénézuélien, des soupçons de liens avec une organisation considérée comme terroriste par les Etats-Unis, un plan de vol singulier en Amérique latine, des membres d’équipage iraniens au passeport confisqué, une enquête judiciaire : le feuilleton du cargo, cloué au sol à Buenos Aires depuis le 8 juin, tient en haleine les Argentins. Signe de l’imbroglio de la situation et des nombreuses questions en suspens, les médias du pays n’ont pas hésité à le rebaptiser « l’avion mystère ».

La justice argentine exerce « un soupçon raisonnable sur le fait que la raison invoquée pour entrer [en Argentine] pourrait ne pas être la vraie ». Selon le Paraguay, le pilote, iranien, serait lié à la force Al-Qods, une organisation classée terroriste par les Etats-Unis.

Par Flora Genoux(Buenos Aires, correspondante) et Madjid Zerrouky

Lundi 6 juin. Un brouillard épaissit le ciel de Buenos Aires. Le Boeing 747, un avion vénézuélien de la compagnie Emtrasur, filiale de la société vénézuélienne Conviasa, visée par des sanctions américaines, rencontre un premier accroc sur son parcours : pour des raisons climatiques, il doit être détourné vers Cordoba (centre de l’Argentine) avant de pouvoir atterrir un peu plus tard à l’aéroport d’Ezeiza, dans la banlieue de Buenos Aires.

Au cœur de l’affaire, l’histoire de l’appareil et la présence d’Iraniens à bord : le Boeing a en effet appartenu à la compagnie iranienne Mahan Air, qui l’a transféré à Emtrasur. Laquelle l’a réimmatriculé en janvier 2022. Or, Mahan Air est considérée par Washington comme liée aux gardiens de la révolution iraniens. Le transporteur est accusé par le Trésor américain d’être un vecteur des transferts d’armes et de miliciens entre Téhéran et ses alliés au Moyen-Orient. « La propriété de cet avion a été transférée à une société vénézuélienne depuis un an et il n’est pas loué à cette compagnie aérienne », a répondu, le 12 juin, un porte-parole de l’entreprise iranienne, assurant que le Boeing ne lui appartenait plus.

Information d’ « agences étrangères « 

Le 8 juin, l’appareil, avec 19 membres d’équipage à bord, cinq Iraniens et quatorze Vénézuéliens, tente de rejoindre l’Uruguay, qui lui refuse l’accès, alors que celui-ci est en vol, selon le ministère vénézuélien des affaires étrangères, qui a condamné une « gestion irresponsable », jeudi 16 juin : « L’équipage de l’avion a été contraint de retourner immédiatement à l’aéroport d’Ezeiza, en Argentine, ne disposant pas du carburant réglementaire, mettant ainsi la vie de l’équipage en grave danger. » La raison de ce refus de dernière minute ? Une information reçue de la part d’« agences étrangères », a indiqué le gouvernement uruguayen.

C’est à partir de ce jour-là que l’avion vénézuélien, qui transportait des pièces automobiles commandées par une usine argentine, selon la presse, est immobilisé à Buenos Aires. La justice argentine exerce « un soupçon raisonnable sur le fait que la raison invoquée pour entrer [sur le territoire] pourrait ne pas être la vraie ». Les passeports des cinq Iraniens ont été confisqués. La justice a par ailleurs été saisie par la Délégation des associations juives argentines (DAIA). Les affaires entourant l’Iran restent très sensibles dans le pays, alors que Téhéran est accusé d’être lié à l’attentat contre le siège de l’Association mutuelle israélite argentine et de la DAIA le 18 juillet 1994 (non revendiqué, 85 morts).

En parallèle, un tracé aérien dans la région, ponctué de signalements internationaux, commence à se dessiner : l’avion vénézuélien en provenance de Caracas a auparavant fait étape au Paraguay, entre le 13 et le 16 mai, selon Asuncion, afin de charger une cargaison de cigarettes à destination de l’île caribéenne d’Aruba.

C’est après son départ que le Paraguay est informé que « sept membres de son équipage étaient des membres de la force Al-Qods [unité des gardiens de la révolution islamique, une organisation paramilitaire iranienne considérée comme terroriste par les Etats-Unis] », a déclaré le ministre paraguayen de l’intérieur, Federico Gonzalez, mardi 14 juin. « Les autres services de renseignement de la région ont été prévenus et, en conséquence, l’Argentine et d’autres pays ont pris des mesures », a-t-il ajouté. Avant l’Argentine, l’avion a fait étape au Mexique, où « tous les protocoles internationaux » ont été observés, ont déclaré les autorités mexicaines.

« Ni alerte ni antécédents »

Un homme, cependant, concentre les soupçons : le pilote iranien, Gholamreza Ghasemi. Son nom correspond à celui d’un membre des gardiens de la révolution islamique. Une simple homonymie, a assuré Anibal Fernandez, le ministre argentin de la sécurité, mercredi 15 juin. « Au vu de la documentation officielle, rien n’établit une relation spécifique avec des organisations terroristes », a-t-il déclaré. Une version contredite deux jours plus tard. Selon Esteban Aquino, ministre du renseignement du Paraguay, « le capitaine Gholamreza Ghasemi n’est pas [qu’]un homonyme, c’est une personne liée à Al-Qods ». Et d’ajouter : « C’est préoccupant. »

Dans la liste des éléments éveillant les soupçons figure aussi le nombre, important, de membres d’équipage. Ce qui, selon Agustin Rossi, directeur des services de renseignement argentin, « tient au fait que dans ce voyage avait lieu une formation des membres d’équipage vénézuéliens » – ce qui corrobore les explications données le 12 juin par Mohammad Mohammadi Bakhsh, le chef de l’aviation civile iranienne. Caracas et Téhéran maintiennent en effet des liens étroits, renforcés le 11 juin par la signature d’un accord de coopération sur vingt ans. Dans des déclarations à la presse, jeudi 16 juin, la porte-parole du gouvernement argentin, Gabriela Cerruti, a affirmé qu’« aucun des membres de l’équipage ne faisait l’objet d’alerte ni d’antécédents ».

Ce même jour, l’ambassade d’Israël en Argentine a fait part, dans un communiqué, de son « inquiétude » concernant l’activité en Amérique latine de compagnies aériennes iraniennes, qu’elle soupçonne de « trafic d’armes », tout en saluant « l’action rapide, efficace et ferme des forces de sécurité argentines ». La justice, elle, a saisi téléphones portables, tablettes et ordinateurs à l’hôtel où sont logés les membres d’équipage du Boeing, près de l’aéroport d’Ezeiza. Selon les médias argentins, le résultat de leur analyse n’était pas encore connu.

Tags: avion vénézuélien
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