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Le défi du régime iranien concernant le successeur de Khamenei et la multiplication des exécutions

15 septembre 2022
in Répression
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exécutions régime des mollahs iran csdhi
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CSDHI – Depuis qu’Ebrahim Raïssi est devenu le président du régime iranien l’année dernière, les exécutions, les violations des droits humains et les actes de répression se sont multipliés en Iran.

5000 personnes attendent leurs exécutions en Iran

Selon les organisations de défense des droits de l’homme, plus de 5 000 personnes ont été condamnées à mort en Iran. Les médias officiels ont rapporté que le régime a récemment exécuté 22 personnes sur une période de deux jours, les 6 et 7 septembre. Douze prisonniers ont été exécutés le 6 septembre. Dix autres ont été pendus le 7 septembre dans les prisons de Minab, Bandar Abbas et Gohardasht.

Les sbires du régime ont également pendu un prisonnier de 22 ans, Ghafoor Nejatpour, à la prison de Gonbad Kavoos le 8 septembre.

Les familles des condamnés à mort, qui ont été incarcérés pour des délits liés à la drogue pour la plupart, manifestent depuis plusieurs jours devant le système judiciaire du régime pour empêcher ce dernier de procéder à des exécutions massives. Il s’agit d’un événement rare dans l’histoire du régime, qui montre que le peuple iranien en a assez de la violence d’État.

Le nombre d’exécutions augmentent simultanément avec l’augmentation des protestations

Chaque fois que les autorités du régime craignent des protestations, le nombre d’exécutions augmente. Après les manifestations nationales de 2019, et à nouveau lorsque les restrictions liées au coronavirus ont été levées, le régime a augmenté le nombre d’exécutions pour empêcher de nouvelles protestations.

L’augmentation des prix, le manque d’eau, de nourriture et d’énergie, et la décision du régime de couper les subventions pour les céréales, les médicaments et l’essence, ne sont que quelques-unes de raisons de la colère du peuple qui se heurte à un régime qui tente par tous les moyens d’étouffer les revendications populaires avec brutalité.

Il convient de noter que les personnes condamnées à mort pour des délits liés à la drogue font partie des couches les plus pauvres et les plus marginalisées de la société. Cela représente actuellement la majeure partie de la société iranienne compte tenu des crises effroyables auxquelles elle est confrontée. Les statistiques publiées par la Banque mondiale montrent que la population en situation de pauvreté absolue en Iran a considérablement augmenté entre 2012 et 2018.

Cette organisation internationale a défini la pauvreté absolue sur la base d’un revenu quotidien de 1,9 dollar par personne (selon l’indice de parité de pouvoir d’achat à prix constants de 2011).

Sur cette base, en 2013, le ratio de la pauvreté absolue par rapport à la population totale en Iran était de 0,2%, mais ce chiffre a augmenté à 0,6% en 2018, soit les dernières statistiques publiées par la Banque mondiale. Cela signifie que la pauvreté absolue en Iran a maintenant triplé, par rapport au début du gouvernement de Raïssi.

Quel successeur pour Khamenei ?

Une autre question qui a suscité le scepticisme quant à l’augmentation du nombre d’exécutions est l’état de santé du guide suprême du régime, Ali Khamenei, et les conflits du régime concernant son successeur.

Ces dernières années, les responsables du régime ont souvent déclaré qu’une liste de ses successeurs avait été établie par l’Assemblée des experts, l’organe juridique qui sélectionne le Guide suprême conformément à la Constitution. Cependant, aucun nom n’a été officiellement annoncé.

Certains noms sont apparus dans les médias et les conversations publiques du régime. L’un d’eux est Mojtaba Khamenei, le fils du Guide suprême. Au cours des dernières années, il a travaillé dans les coulisses. Il a été le bras droit de son père, ainsi que le responsable des différentes organisations de sécurité du régime. Par la suite, il est devenu moins public et a prononcé très peu de discours publics. Son principal problème pour devenir le Guide suprême est l’objection de nombreux religieux du régime, qui ne le reconnaissent pas comme un chef religieux.

Le candidat suivant est l’actuel président Ebrahim Raïssi, mais en raison de sa notoriété, notamment son implication directe dans le massacre des prisonniers politiques en 1988, il devra faire face à de nombreux obstacles pour devenir le prochain dirigeant. Au cours de l’année écoulée, il a tenté de blanchir sa mauvaise réputation en se présentant comme un croisé contre la corruption, mais à chaque manifestation, le peuple a découvert son vrai visage.

Un autre nom est apparu à plusieurs reprises : Hassan Khomeini, le petit-fils le plus célèbre du fondateur du régime, Ruhollah Khomeini, qui bénéficie apparemment du soutien de nombreux religieux du régime, notamment du côté de la faction « réformiste ».

Au lieu d’un dirigeant particulier, le prochain candidat qui pourrait prendre le contrôle du pays est le corps des gardiens de la révolution du régime (les pasdarans). Fondée par Khomeini et cultivée par Khamenei, cette organisation est aujourd’hui la plus puissante organisation économique, militaire et de sécurité du pays.

Cependant, après avoir perdu Ghasem Soleimani, éliminé par le précédent gouvernement américain lors de son voyage secret en Irak, cette organisation a perdu sa principale figure pour prendre le contrôle total du pays.

Des guerres intestines sont à prévoir à la mort de Khamenei

La conclusion de cette affaire nous montre que le régime est confronté à une situation critique croissante, parallèlement à son dossier nucléaire difficile et aux négociations du JCPOA. La concurrence au sein de toutes les factions du régime, en particulier dans le camp des partisans de la ligne dure, s’intensifie et, ces dernières années, Khamenei a perdu le contrôle de nombre d’entre elles.

En effet, les couteaux sont sortis, et ils déchireront le régime en morceaux si Khamenei meurt. Lors de la 10ème session de la réunion officielle du Conseil des experts, 30 de ses 88 membres étaient absents.

L’un des absents célèbres de cette réunion était Javadi Amoli Larijani. Il avait un désaccord avec la faction de Khamenei au sujet de la disqualification de son frère par le Conseil des gardiens.

Il semble que la question de Mojtaba Khamenei était censée être soulevée lors de cette réunion, et qu’ils informeraient Khamenei des résultats de leurs enquêtes.

Malgré la volonté de Khamenei, dans sa déclaration finale, le Conseil des experts a considéré la question de la succession de Mojtaba Khamenei comme douteuse et dénuée de sens. Ila mis l’accent sur une sélection méritoire et correcte. Il convient de noter que l’introduction de Mojtaba comme prochain chef suprême ne serait pas en faveur du régime. Cela risquerait d’enflammer de dangereuses disputes.

Au cours des prochains mois, le régime sera confronté à de nombreux carrefours. La principale préoccupation du régime concernant le successeur de Khamenei est due à l’existence de groupes d’opposition bien organisés, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et l’Organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (MEK).

Cette résistance a été la principale raison de la sélection en une nuit de Khamenei comme Guide suprême, après la mort de Khomeini en 1989. Cette fois encore, elle sera le principal défi du régime. La seule différence principale, par rapport à cette époque, est qu’aucune des alternatives n’a le pouvoir de Khomeini et de Khamenei, et le régime a maintenant été confronté à de nombreuses protestations nationales et a perdu sa crédibilité et la confiance du peuple. C’est la véritable raison pour laquelle le régime a multiplié les exécutions.

Source : INU

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