CSDHI – Ziba Omidifar, journaliste de l’agence de presse Kurdpress, a été emmenée à l’hôpital Kowsar de Sanandaj par les pasdarans dans la matinée du 15 décembre, une semaine après avoir été arrêtée et transférée au centre de détention de l’Organisation du renseignement des Gardiens de le révolution (les pasdarans) à Sanandaj, capitale de la province du Kurdistan.
Les forces de sécurité et les agents du renseignement du régime clérical continuent d’arrêter des personnes innocentes et des manifestants. Le 15 décembre à 4 heures du matin, des agents de la sécurité ont pris d’assaut le domicile de Sowgol Borji dans le quartier d’Ekbatan à Téhéran puis ils l’ont enlevée. Ils ont pris son téléphone et celui de sa mère. On ne l’a pas revue depuis.
Dans une autre affaire, Zohreh Tavangar a été arrêtée par des policiers en civil le 15 novembre à Zarrinshahr, Ispahan, et emmenée dans un lieu non divulgué.
Cinq ans de prison pour possession d’un papier portant le nom de Mahsa Amini
Lors du premier tour de son procès, Saeedeh Mohammadi a été condamnée à cinq ans de prison. Elle s’est également vu interdire de quitter le pays pendant les deux prochaines années.
Le 18 septembre, il y a 93 jours, Saeedeh Mohammadi a été arrêtée au carrefour Vali Asr de Téhéran car elle avait en sa possession un papier portant le nom de Mahsa Amini. Elle est actuellement détenue dans le quartier de quarantaine (quartier de sécurité) de la prison de Qarchak.
Ils ont fixé une caution de 600 millions de Toman pour la libération temporaire de Saeedeh jusqu’à ce que la cour d’appel se réunisse. Le père de Saeedeh n’est plus en vie et sa mère n’est pas en mesure de payer la caution. Sa mère a été menacée afin qu’elle garde le silence.
16 mois de prison pour avoir publié deux stories Instagram
Maedeh Owlad Qaregoz, une autre prisonnière politique iranienne, a été condamnée à 16 mois de prison, à une interdiction de quitter le pays pendant deux ans, à une amende de huit millions de tomanes et à la confiscation de son téléphone, lundi 12 décembre 2022, par la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Tabriz. Maedeh a été accusée de « propagande contre l’État » pour avoir partagé deux stories sur Instagram.
Le Comité des femmes du CNRI demande la libération immédiate de tous les manifestants détenus et exhorte les entités des Nations Unies chargées des droits de l’homme, notamment le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran et la mission d’enquête, à visiter les prisons iraniennes et à s’entretenir avec les prisonniers politiques et en particulier avec les femmes détenues.
Source : Stop au Fondamentalisme